Quelle version de l’accord sur les minerais les Ukrainiens s’apprêtent-ils à signer?

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Le premier ministre ukrainien, Denys Chmyhal, a donné des précisions sur ce document qui, au fil des négociations, a pu être transformé en une version plus acceptable pour Kiev que celle proposée par Washington en mars, version jugée très défavorable par des députés ukrainiens.

Par exemple, contrairement à ce que souhaitait Donald Trump, le texte ne reconnaît pas comme une dette vis-à-vis des Etats-Unis les dizaines de milliards de dollars d’aide militaire et financière américaine accordées à l’Ukraine par son prédécesseur, Joe Biden. « Aucune dette, aucune aide » accordée avant la signature « ne fait partie de cet accord », a assuré Denys Chmyhal à la télévision nationale.

Le texte « garantit l’égalité des parties » et prévoit la mise en place d’un « fonds d’investissement pour la reconstruction » de l’Ukraine ravagée par la guerre, a-t-il précisé. Selon M. Chmyhal, le fonds sera financé et géré à parts égales par les Ukrainiens et les Américains.

L’Ukraine y apportera des redevances tirées de « nouvelles » licences sur ses matières premières (pétrole, gaz, minerais rares…) tout en conservant le contrôle de toutes ses ressources naturelles et infrastructures, a assuré le premier ministre. Les Etats-Unis pourront de leur côté « comptabiliser leur nouvelle aide militaire à l’Ukraine comme contribution à ce fonds », a-t-il précisé.

Pendant les dix premières années, ses bénéfices ne pourront pas être transférés à l’étranger, mais devront être « réinvestis exclusivement en Ukraine », a encore précisé M. Chmyhal.

Interrogé par l’Agence France-Presse au sujet de l’existence de garanties de sécurité américaines face à la Russie dans le texte, un point sur lequel insistait Volodymyr Zelensky, le responsable de la présidence n’a pas répondu.

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La période des vacances de printemps, du samedi 5 au dimanche 20 avril, a été bénéfique pour le secteur du tourisme en Hauts-de-France, avec un taux d’occupation des hébergements atteignant 67 %. Une dynamique positive qui pourrait se poursuivre en mai, portée par plusieurs week-ends prolongés.

Les vacances de printemps ont été bénéfiques pour la région des Hauts-de-France. Durant la période du samedi 5 au dimanche 20 avril, le taux d’occupation des hébergements touristiques a connu une progression de 3 points par rapport à l’an dernier, atteignant 67%, selon un communiqué de la région, basé sur une enquête menée par Novamétrie.

Cette hausse concerne l’ensemble du territoire — littoral, villes et campagnes — et tous les types d’hébergement. Les résidences de tourisme et les hôtels enregistrent notamment les taux les plus élevés, avec respectivement 70% et 68% d’occupation indique le communiqué. Une dynamique à laquelle la clientèle étrangère contribue largement.

Les visiteurs étrangers de plus en plus présents

Si la part de la clientèle régionale reste importante, représentant 57% des touristes français, soit 43% de la clientèle totale, précise le communiqué, les étrangers, quant à eux, ne sont pas insensibles au Nord de la France. Leur présence progresse d’un point par rapport à l’année dernière, pour atteindre 21% de la clientèle totale, avec une hausse remarquable de +15 % dans les meublés Gites de France .

Des chiffres dans lesquels les Allemands jouent un rôle majeur. Deuxièmes sur le podium des nationalités, derrière les Belges et devant les Néerlandais, ils continuent de privilégier les vacances malgré un contexte économique incertain, les plaçant, selon le communiqué, juste après l’alimentation comme deuxième poste de dépense.

Ainsi, alors que les nuitées internationales dans l’hôtellerie ont globalement progressé de 7,6% entre janvier et février, nos voisins d’outre-Rhin se distinguent par une hausse de 20% à eux seuls, avec des pics notables sur la métropole lilloise (+31,5 %) et dans le Calaisis (+21 %), fait remarquer le communiqué.

Un mois de mai dans la même dynamique

Des résultats forcément positifs pour la région, que 62% des professionnels du tourisme attribuent à la fidélité de la clientèle, et qui est loin de s’arrêter là.

Le mois de mai s’annonce en effet prometteur, avec trois week-ends prolongés en perspective. D’après l’enquête sur les intentions de départ des Français 2025, 67% des Français envisagent de partir en week-end ou en vacances entre avril et fin juin, ce qui pourrait continuer à stimuler les réservations dans la région.

Interrogés, 83 % des hébergeurs déclarent déjà un bon niveau de réservations pour le mois de mai 2025, soit quatre points de plus qu’à la même période en 2024. Un chiffre qui, selon le communiqué, « devrait monter en puissance au fil des semaines ».

Méthodologie de l’enquête

Les données sont issues du baromètre Novamétrie, basé sur une enquête de conjoncture réalisée du 16 au 18 avril 2025. Cette étude porte sur la période des vacances de printemps de la zone B (du 5 au 21 avril). L’échantillon, représentatif, comprend 500 répondants: 236 hôtels, 166 campings, 19 résidences de tourisme, 7 auberges de jeunesse, 5 villages de vacances et 67 autres équipements touristiques.

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