Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, lors de la 77ᵉ Assemblée mondiale de la santé, le 28 mai 2024, à Genève, en Suisse. PIERRE ALBOUY / WHO
« Il ne faut jamais gaspiller une bonne crise. » Cet adage, attribué à tort ou à raison à Winston Churchill, s’est imposé, ces derniers mois, dans le microcosme de la santé mondiale, dont la plupart des organisations internationales sont basées à Genève, en Suisse. Il résonne particulièrement fort avec la situation que traverse l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le président américain, Donald Trump, a, en effet, annoncé en janvier sa volonté de désengager les Etats-Unis de cette agence onusienne consacrée à la santé depuis près de quatre-vingts ans.
Attendu, certes, depuis l’élection du milliardaire américain en novembre 2024, ce véritable séisme ébranle les fondations du vieil édifice surplombant la ville de Genève, qui achève sa rénovation, entamée il y a quatre ans. En un décret vengeur – Donald Trump avait déjà tenté, sans succès, de quitter l’organisation lors de son premier mandat –, voici l’OMS obligée de se réformer à marche forcée et de répondre aux reproches qui lui sont adressés. Un moment extrêmement critique pour l’organisation, mais qui la pousse à interroger les virages pris ces dernières années et à redéfinir ses missions prioritaires, veulent espérer de nombreux acteurs de la santé mondiale.
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Municipales: « Il faut que, dans les semaines à venir, on s’organise pour ne pas laisser ces villes dans les mains d’une gauche archaïque », affirme Bruno Retailleau
« Je serais très heureuse que nous puissions accueillir Teddy Riner »: Laurence Garnier (LR) réagit aux propos du judoka qui dit « ne fermer aucune porte » quant à un potentiel avenir en politique
Jordan Bardella, à l’Arena de Narbonne (Aude), le 1ᵉʳ mai 2025. OLIVIER MONGE / MYOP POUR « LE MONDE »
Ce sont quelques lignes dans un document officiel qui pourraient avoir d’importantes conséquences pour Jordan Bardella, président du Rassemblement national (RN) et possible candidat à l’élection présidentielle de 2027 en cas d’empêchement de Marine Le Pen. Le chef de file de l’extrême droite est dans le viseur de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques, pour une série de prêts contractés dans le cadre de sa campagne aux élections européennes de juin 2024, selon des documents publics analysés par Le Monde.
Cette fois, le sujet visé par la commission porte sur les prêts contractés par Jordan Bardella auprès de particuliers, pour un montant total de près de 4,5 millions d’euros. La question est suivie de près par l’autorité garante de l’intégrité des élections en France, depuis qu’elle a déjà identifié des irrégularités dans les comptes d’autres candidats du RN, à l’occasion de plusieurs scrutins entre 2021 et 2023.Un sujet sur lequel la commission n’est pas en mesure de vérifier elle-même l’origine réelle des fonds officiellement prêtés aux candidats, comme le rappelle à l’envi son président, Jean-Philippe Vachia.
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« Je pense que ce qui structure la vie politique, ce sont les convictions. Je n’ai jamais cru aux accords d’appareils », a-t-il déclaré en réponse à une potentielle alliance avec l’ex-Premier ministre Edouard Philippe.
« Une page se tourne et ce soir, la droite doit commencer à écrire une nouvelle histoire », a ajouté le ministre de l’Intérieur au siège des Républicains à Paris, promettant de « remettre le parti au travail » et de « construire (…) un parti qui soit à même de gagner des élections ».
« Vous avez démontré que la droite est bien vivante et debout », a-t-il lancé aux militants dans son discours de victoire.
Souhaitant faire se lever « une belle vague bleue » pour les municipales, il a aussi évoqué la présidentielle, « mais si nous voulons avoir la moindre chance de gagner demain (…), alors consacrons nous d’abord à la définition (d’un) projet ».
Bruno Retailleau a ainsi assuré vouloir « rassembler notre famille politique » autour d’une « ligne claire ».
Gabriel Attal, alors premier ministre, à l’Elysée, le 16 juillet 2024. STEPHANIE LECOCQ / REUTERS
Sortie indemne d’un parcours législatif très chaotique, la proposition de loi de Gabriel Attal pour durcir la justice des mineurs a été définitivement adoptée, lundi 19 mai, au Parlement, après un ultime vote du Sénat, en attendant l’avis du Conseil constitutionnel sur plusieurs mesures contestées.
« Restaurer l’autorité » de la justice, « responsabiliser » les parents et « juger plus vite » les mineurs délinquants récidivistes : l’initiative de l’ancien premier ministre s’articule autour de ces trois promesses, formulées après les émeutes de l’été de 2023, impliquant de nombreux jeunes.
Dans les deux chambres, l’ensemble de la gauche s’est opposée au texte, s’indignant à l’unisson des professionnels de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) de mesures qui remettent en cause selon elle le principe même de la justice des mineurs : primauté de l’éducation sur la répression.
« Les jeunes de 2025 ne sont pas les jeunes de 1945 »
Le chef du groupe Ensemble pour la République (EPR) défend au contraire la nécessité de « revenir à des principes simples et clairs » et « d’adapter notre réponse pénale », car « les jeunes de 2025 ne sont pas les jeunes de 1945 », date de la parution de l’ordonnance fixant les règles de procédure pénale spécifiques aux mineurs en France.
« Le texte ne renverse pas l’équilibre de notre justice des mineurs. Il ne substitue pas la répression à l’éducation. Il les articule pour garantir que la réponse judiciaire soit à la fois rapide, adaptée et efficace », a justifié devant les sénateurs le ministre des relations avec le Parlement, Patrick Mignola.
La réforme prévoit notamment la création d’une amende civile pour les parents qui ne répondraient pas aux convocations aux audiences, ou encore la création très décriée d’une procédure de comparution immédiate pour les jeunes récidivistes à partir de 16 ans.
Autre dispositif phare : l’inversion du principe de « l’excuse de minorité », selon laquelle un mineur est sanctionné moins sévèrement qu’un majeur. A partir de 16 ans, cela deviendra l’exception qui devra être motivée par le juge et non plus la règle, pour les cas de récidive punis d’au moins cinq ans d’emprisonnement.
Plusieurs camouflets
Pour Gabriel Attal, ce succès parlementaire est bienvenu, près d’un an après une dissolution qui l’a subitement fait passer des projecteurs de Matignon au quotidien moins médiatique de la gestion du groupe parlementaire et de l’organisation du parti.
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Le député des Hauts-de-Seine, discret ces derniers mois à l’Assemblée, revient même de très loin avec son texte de loi. Son examen a en effet été marqué par plusieurs camouflets, et ce, dans les deux chambres du Parlement.
A l’Assemblée, des mesures phares avaient été supprimées en commission, avant de renaître en séance publique. Même scénario au Sénat, où le rapporteur Francis Szpiner, membre des Républicains alliés à Renaissance dans la coalition gouvernementale, avait exprimé un regard plus que critique sur ce texte, craignant « une loi de circonstance » écrite « sous le coup de l’émotion », « inutile » et « inapplicable ».
Mais l’alliance gouvernementale s’est démenée pour sauver l’initiative et préserver l’essentiel des mesures-clés, grâce notamment à la mobilisation du garde des sceaux, Gérald Darmanin, partisan du texte.
Cela n’a pas éteint la colère de la gauche, qui s’est unie à la protection judiciaire de la jeunesse pour qualifier ces mesures de « populistes, simplistes, répressives » voire « dangereuses ».
Socialistes, écologistes et « insoumis » ont d’ailleurs promis de saisir le Conseil constitutionnel sur de nombreuses mesures, espérant les voir censurées au motif, précisément, qu’elles contreviendraient aux droits de l’enfant et aux principes qui fondent la justice des mineurs.
Le « seul résultat évident » de ce texte sera « de fragiliser une nouvelle fois notre Etat de droit », a regretté la sénatrice socialiste Corinne Narassiguin, dénonçant un « gadget de M. Attal » qui « sali[ra] les principes républicains ».
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Sous l’influence de Vénus dans Bélier, vous avez l’impulsion de renforcer vos liens émotionnels. Les Poissons sont des âmes sensibles, et cette énergie vous pousse à exprimer vos sentiments de manière plus directe et authentique. Aujourd’hui est idéal pour une soirée à deux, où vous pouvons partager vos rêve et vos attentes auprès de votre partenaire.
Santé
Ce jour est propice pour adopter de nouvelles habitudes de bien-être. Peut-être avez-vous envie d’essayer un nouveau sport ou une nouvelle activité qui vous permettra de rester active et en forme. Écoutez votre corps et ayez la patience nécessaire pour trouver ce qui vous convient le mieux.
Travail
Au travail, Uranus dans Taurus pourrait apporter des idées innovantes et des changements par différents côtés professionnels. Il sera important de rester flexible et ouvert aux nouvelles possibilités, même si cela signifie sortir de votre zone de confort. Votre curiosité et votre créativité seront des atouts précieux pour surmonter les défis rencontrés.
### Amour
Aujourd’hui, les Verseau se sentiront particulièrement en harmonie avec leur pâtner. Les communications seront fluides et les malentendus du passé trouveront enfin leur résolution. C’est le moment idéal pour se rapprocher et renforcer les liens. Si vous êtes célibataire, soyez ouvert à de nouvelles rencontres, car l’univers pourrait vous réserver une belle surprise.
### Santé
Voici un jour où il est crucial de prendre soin de votre bien-être émotionnel. Faites des activités qui vous apportent plaisir et relaxation, comme la méditation ou une promenade dans la nature. Évitez les excès alimentaires et conservez une alimentation équilibrée pour maintenir votre énergie au top.
### Travail
Au travail, vous vous sentirez particulièrement motivé et créatif. Vos idées originales seront appréciées par vos collègues et supérieurs. C’est le moment idéal pour prendre des initiatives et montrer votre leadership. Restez concentré sur vos objectifs et évitez les distractions, car votre productivité sera au rendez-vous.
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Santé
Santé
En ce qui concerne votre santé, il est essentiel de rester à l’écoute de votre corps. Vous pourriez ressentir une légère fatigue, mais quelques moments de détente et d’exercice modéré vous aideront à récupérer. Hydratez-vous bien et évitez les excès alimentaires pour maintenir votre énergie.
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Travail
Professionnellement, les Capricornes bénéficieront d’une bonne énergie qui pourra être canalisée vers des projets créatifs. Vos collègues remarqueront votre efficacité et votre détermination, ce qui pourrait vous ouvrir de nouvelles opportunités. Évitez de vous laisser distraire par les tâches secondaires et concentrez-vous sur vos objectifs principaux.