Le procès Ingebrigtsen a fasciné la Norvège : une star de l’athlétisme mondial, ses frères et sœurs contre leur père sur fond de télé-réalité

L’athlète norvégien Jakob Ingebrigtsen, ici lors des JO de Paris en 2024, a porté plainte contre son père, Gjert Ingebrigtsen, pour des violences commises pendant plus de 10 ans. PHIL NOBLE / REUTERS

Vingt-quatre jours d’audience, étalés sur sept semaines, avec des dizaines de témoins et autant journalistes relatant les moindres rebondissements en direct : le procès qui s’est conclu, jeudi 15 mai, devant le tribunal de Sandnes, dans le sud-ouest de la Norvège, n’avait rien d’ordinaire. Révélant au grand jour les sombres secrets d’une des familles les plus médiatisées du pays, il a passionné les Norvégiens. Sur le banc des accusés, Gjert Ingebrigtsen, 59 ans, père et ancien entraîneur de la star mondiale du demi-fond, Jakob Ingebrigtsen (24 ans), était jugé pour des violences commises contre son fils pendant dix ans, et sa fille de 18 ans (restée anonyme), sur une période de quatre ans.

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Les plaintes déposées par plusieurs de ses autres enfants ont été classées sans suite, pour cause de prescription. Sur les sept frères et sœur, dont trois sont des athlètes de haut niveau, cinq ne parlent plus à leurs parents. Cette fratrie, les Norvégiens l’ont vue grandir, dans le docu-réalité « Team Ingebrigtsen », diffusé entre 2016 et 2021, sur la chaîne publique NRK.

L’émission a d’ailleurs été au cœur des débats. La défense a estimé que l’absence de violence à l’image constituait la preuve que Gjert Ingebrigtsen était innocent. Ses enfants, au contraire, ont assuré que l’émission ne reflétait pas leur vie sous l’emprise d’un père tyrannique, qui a instillé la peur en eux. « Après de nombreuses années de bon entraînement, je suis devenu rien du tout. Une machine qui fonctionne quand on me le demande, mais qui ne fait rien d’autre », a témoigné Jakob Ingebrigtsen, au début du procès.

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Marseille: des marins-pompiers agressés lors d’une intervention, une plainte déposée

Le maire de Marseille a annoncé le dépôt d’une plainte après l’agression de marins-pompiers lors d’une intervention de secours dans le 13e arrondissement de la ville ce mercredi 14 mai.

Huit marins-pompiers ont été agressés ce mercredi 14 mai alors qu’ils intervenaient à proximité de la station de métro de Frais-Vallon dans le 13e arrondissement de Marseille, indiquent les marins-pompiers à BFM Marseille Provence.

Ces marins-pompers ont été mobilisés pour tenter de porter assistance à un chien coincé sur les rails lorsqu’ils ont été agressés verbalement et physiquement. Ils présentent des contusions.

Un homme de 19 ans a été placé en garde à vue à la Division Nord de Marseille, précise la police à BFM Marseille Provence. Une enquête est en cours.

Le maire de la cité phocéenne, Benoît Payan, s’est exprimé sur X à la suite des faits.

Il annonce qu’un dépôt de plainte a été fait à la suite de cet acte. « J’apporte mon soutien total aux victimes et leur souhaite le plus prompt rétablissement », a-t-il écrit sans préciser la nature des blessures.

Une multiplication des agressions

« Les auteurs doivent être sanctionnés avec la plus grande sévérité », ajoute-t-il.

Depuis quelques jours, les secours de toute la France, en particulier les sapeurs-pompiers, dénoncent une augmentation des agressions.

Samedi 10 mai, un sapeur-pompier volontaire a ainsi été violemment percuté par un automobiliste alors qu’il tentait de faire cesser un rodéo près de sa caserne à Évian-les-Bains (Haute-Savoie)

Dans le même département, le lendemain, des sapeurs-pompiers de la caserne d’Annemasse de Saint-Cergues ont été blessés après une agression alors qu’ils intervenaient sur un accident de la route.

En 2024, on a dénombré 1.461 interventions avec agressions, et plus de 600 sapeurs-pompiers agressés.

Juliette Moreau Alvarez, Cindy Chevaux

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Cannes 2025 | Une sélection de films vus sur la Croisette : « Die, My Love », « Sirat », « Qui brille au combat », « Promis le ciel »…

SÉLECTION OFFICIELLE

En compétition

Die, My Love

Grace (Jennifer Lawrence) dans « Die, My Love », de Lynne Ramsay. BLACK LABEL MEDIA

Familière du Festival de Cannes, la réalisatrice écossaise Lynne Ramsay, absente du grand écran depuis huit ans, avait coutume d’y distiller des précis de décadence humaine malaisants au possible, situés entre adolescent psychopathe (We Need to Talk About Kevin, 2011) ou fillette otage d’un réseau pédophile (A Beautiful Day, 2017). A l’annonce de son retour aux affaires par le biais de l’adaptation du roman explosif de l’Argentine Ariana Harwicz, Crève, mon amour (Seuil, 2020), une sorte de sixième sens nous disait qu’elle resterait fidèle à sa joie. Die, My Love est donc, sur près de deux heures, le portrait d’une jeune mère que la naissance de son enfant, contrairement aux sentiments communs et socialement admis, pousse dans une folie frénétique. En clinique psychiatrique, on parlera de psychose puerpérale. Au Festival de Cannes, d’un film d’horreur psychologique. Brisage de verres et de fenêtres, mutilations, pulsions sexuelles impérieuses, aboiements hystériques de chien et bourdonnements de mouche, fantasmes d’assouvissement avec des inconnus, indifférence à l’enfant… la gamme est longue de ce que nous inflige le film, interprété non sans conviction par Jennifer Lawrence dans le rôle de la déviante et par Robert Pattinson dans celui d’un mari auquel à peu près tout échappe. Comme à l’ordinaire, une macération imposée de la manière la plus péremptoire possible ainsi qu’un travail plastique ourlé commandent à l’ouvrage. On songera, évidemment, à Rosemary’s Baby (1968), chef-d’œuvre de Roman Polanski, sans y insister davantage. Jacques Mandelbaum

Film britannique de Lynne Ramsay. Avec Jennifer Lawrence, Robert Pattinson, Sissy Spacek (1 h 58). En salle prochainement.

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LFI: des drapeaux français ont-ils été générés par IA sur une photo de la marche contre l’islamophobie?

Contrairement aux affirmations sur X, ex-Twitter, la photo de la marche contre l’islamophobie du 11 mai partagée par Jean-Luc Mélenchon n’a pas été modifiée par IA.

« Aucun drapeau français n’est vrai. » Sur X, ex-Twitter, les reproches fusent de toutes parts. Depuis quelques jours, certains internautes accusent LFI d’avoir ajouté, grâce à l’intelligence artificielle, des drapeaux français sur une image de la marche contre l’islamophobie, organisée à Paris ce 11 mai.

Sur l’image, partagée par Jean-Luc Mélenchon le jour de l’événement, on peut ainsi voir plusieurs députés LFI en première ligne de la manifestation. En arrière-plan, des manifestants brandissent une ribambelle de drapeaux, aux couleurs de la Palestine, de La France Insoumise ou encore des drapeaux français.

Des mains à quatre ou six doigts?

Et ce sont justement ces derniers qui posent problème. Des utilisateurs soutiennent ainsi que l’image a été retouchée par IA pour y inclure des drapeaux français. « Le prompt, c’est: ‘rajoute des drapeaux français’. Aucun drapeau français n’est vrai », assure l’un d’entre eux.

Certains auraient même identifié des « mains à trois ou six doigts », signe évident selon eux que l’image a été retouchée par IA. En effet, si les outils d’IA peuvent générer des images bluffantes de réalisme à partir d’une simple description écrite,les problèmes avec les mains et surtout le nombre de doigts restent des détails qui trahissent l’utilisation d’une IA.

Quelques utilisateurs ont ainsi partagé un « zoom » sur une main d’un porteur de drapeau, où il n’y aurait que quatre doigts. Un autre gros plan sur une des mains circule. Cette fois-ci, la main possèderait 6 doigts.

Pour autant, ces gros plans sont trompeurs. Contrairement aux affirmations sur X, la photo de la marche contre l’islamophobie partagée par Jean-Luc Mélenchon n’a pas été modifiée par IA.

Tout d’abord, la photo initiale n’est pas d’assez bonne qualité pour permettre aux internautes de zoomer avec précision sur le cliché. Ces derniers ont donc dû améliorer la capture d’écran à l’aide d’une IA, pour réduire les pixels et en améliorer la qualité. De quoi expliquer certains contrastes ou certains éléments flous.

De plus, sur la prétendue main à quatre doigts, il est possible de distinguer les contours d’un index caché derrière le manche du drapeau. « C’est ultra compressé et difficile à distinguer », rappelle de son côté Ari Kouts, expert en intelligence artificielle.

« Aucune modification par IA »

Concernant l’image de la « main à six doigts », il suffit de regarder attentivement l’image pour se rendre que le membre supplémentaire n’est autre que la paume de main de la personne qui porte le drapeau.

D’autres internautes ont partagé des captures d’écran d’outils de détection d’image générées par IA. L’outil Sightengine indique que l’image serait « probablement générée par IA » avec un taux de certitude très élevé de 90%. De son côté, Decopy AI a détecté des signes de modification à l’aide d’une IA à plus de 95%.

Or, ces outils peuvent se tromper. Un autre logiciel gratuit, Undetectable AI affirme au contraire que l’image a « probablement été créée par un humain », avec un taux de confiance de 100%.

Selon Undetectable.AI, l’image n’a pas été modifiée par une IA. © capture d’écran

De plus, de nombreuses images et vidéos prises lors de la manifestation par des internautes ou partagées par des députés LFI circulent sur X. Sur ces clichés, on peut apercevoir des drapeaux français.

L’AFP met également à disposition sur son site plusieurs images de la manifestation. Là encore, les drapeaux sont présents.

Une photo de la marche contre l’islamophobie du 11 mai, prise par l’AFP. © GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Contactée par Tech&Co, la communication de LFI assure que la photographie n’a « subi aucune modification à l’aide d’une IA » et confirme que des « drapeaux français étaient présents lors de la manifestation ». En revanche, les légères retouches pour améliorer les couleurs, la netteté ou encore les contrastes du cliché ont pu dérouter les outils de détection d’IA.

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Qui a pris la fameuse photo de « la petite fille au napalm » ? World Press Photo suspend son attribution en pleine controverse

La célèbre photographie, dite « la petite fille au napalm », avec Kim Phuc, 9 ans, au centre, qui fuit avec d’autres enfants après une attaque aérienne au napalm sur des cachettes présumées du Vietcong, près de Trang Bang, au Vietnam, le 8 juin 1972. Sur cette version non recadrée, on voit, à droite, le photographe Hoang Van Danh. NICK UT/AP

La décision fait suite à une vive controverse mettant en doute l’origine de la photographie The Terror of War (« la terreur de la guerre »), plus connue sous le nom de « la petite fille au napalm ». World Press Photo, qui avait attribué son prix annuel de 1973 au photographe vietnamien Nick Ut de l’agence Associated Press (AP) pour ce cliché entré dans l’histoire, a annoncé, vendredi 16 mai, suspendre l’attribution de la paternité de la photographie, « aujourd’hui sérieusement remise en question ».

« Un documentaire récent réalisé par la VII Foundation affirme que Nick Ut n’est pas l’auteur de la photo (…). Cela a suscité une profonde réflexion au sein de World Press Photo et une enquête ultérieure entre janvier et mai 2025 concernant la paternité de la photo », ont déclaré les responsables du prestigieux concours de photographie, dans un communiqué.

Partageant les résultats de l’enquêteinterne « menée sous la supervision et les conseils de World Press Photo », le concours affirme « partage[r] l’analyse selon laquelle, sur la base de l’analyse de l’emplacement, de la distance et de l’appareil photo utilisé ce jour-là, les photographes Nguyen Thanh Ngh ou Huynh Cong Phuc pourraient avoir été mieux placés pour prendre la photo, plutôt que Nick Ut ». « Par conséquent, nous avons suspendu l’attribution de La Terreur de la guerre à Nick Ut à partir d’aujourd’hui ».

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Après un film accusateur, l’agence AP maintient la paternité de la photo de « la petite fille au napalm »

Documentaire accusateur et contre-enquête

La photo en noir et blanc de cette petite fille vietnamienne gravement brûlée, courant nue sur une route après un bombardement au napalm à Trang Bang, dans le sud du pays, en 1972, avait contribué à changer la perception mondiale de cette guerre et demeure, plus de cinquante ans plus tard, un symbole de ses horreurs.

Joumana El Zein Khoury, directrice exécutive du concours, citée dans le communiqué de vendredi, estime ainsi que « la photographie elle-même reste incontestée et que le prix World Press Photo décerné à cette photo significative d’un moment important de l’histoire du XXe siècle reste un fait ».

« Cette question reste controversée, et il est possible que l’auteur de la photographie ne soit jamais pleinement confirmé », est-il écrit, mais « la suspension de l’attribution de la paternité est maintenue jusqu’à preuve du contraire ». Les détails de l’enquête conduite sous l’égide du concours seront dévoilés samedi, lors d’une conférence de presse à Amsterdam.

Le photographe Nick Ut, lauréat des prix Pulitzer et World Press Photo pour sa photographie dite de « la fille au napalm », tient la célèbre photographie dans ses mains, alors qu’il attend de rencontrer le pape François, au Vatican, le 11 mai 2022. GREGORIO BORGIA / AP

A la fin de janvier, la projection du documentaire The Stringer (« le pigiste »),de Bao Nguyen, au festival américain de Sundance avait mis le monde du photojournalisme en ébullition en contestant la paternité de cette photo parmi les plus célèbres. Le film affirme que ce cliché, symbole des souffrances de la guerre au Vietnam, n’avait pas été pris par Nick Ut, âgé aujourd’hui de 74 ans et également lauréat du prix Pulitzer, mais par un autre photographe vietnamien indépendant inconnu, Nguyen Thanh Nghe, installé depuis aux Etats-Unis.

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Carl Robinson, à l’époque éditeur photo à Saïgon pour AP, y déclare notamment avoir menti et modifié la légende de l’image sur ordre de son rédacteur en chef, Horst Faas. « Nick Ut m’a accompagné sur le terrain. Mais ce n’est pas lui qui a pris cette photo… C’est moi », affirme, de son côté, Nguyen Thanh Nghe dans le film.

Lire l’enquête : Article réservé à nos abonnés La photo de « la petite fille au napalm » au cœur d’une polémique

AP continue de créditer son photographe

Après une enquête de près d’un an, AP a, de son côté, publié, au début de mai, un rapport de 97 pages, dans lequel elle affirme qu’« il n’y a pas de preuve définitive, selon [ses] standards, pour modifier le crédit de cette photo de cinquante-trois ans », qu’elle continue donc de créditer à Nick Ut, qui récuse aussi toutes les accusations. « L’analyse visuelle approfondie d’AP, des entretiens avec les témoins et l’examen de toutes les photos disponibles prises le 8 juin 1972 montrent qu’il est possible qu’Ut ait pris cette photo. Aucun de ces éléments ne prouve que quelqu’un d’autre l’a fait », estime l’agence de presse.

Mais « notre enquête soulève des questions importantes, auxquelles nous ne pourrons peut-être jamais répondre », car « cinquante ans ont passé, de nombreuses personnes impliquées sont mortes et la technologie a ses limites », ajoute toutefois l’agence de presse américaine.

Selon elle, il est « probable » que la photo ait été prise avec un appareil Pentax, tandis que Nick Ut avait affirmé dans plusieurs interviews qu’il travaillait ce jour-là avec deux appareils Leica et deux Nikon. « L’histoire veut qu’Ut ait pris la photo avec un appareil Leica. L’enquête d’AP a montré que c’était très peu probable. Mais Ut avait aussi pour habitude d’utiliser d’autres appareils, notamment des Pentax hérités de son frère mort », y affirme encore AP.

Lire aussi | Le World Press Photo récompense Samar Abu Elouf pour son portrait d’un enfant palestinien amputé

Le Monde

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Interview d’Emmanuel Macron: le président a « une vision pour notre pays », affirme Patrick Mignola


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Affaire French Bukkake : la Cour de cassation retient les circonstances aggravantes de « sexisme » et de « racisme »

C’est une première, dont les conséquences pourraient dépasser le procès à venir et déstabiliser l’industrie de la pornographie. La Cour de cassation vient de reconnaître, à propos des viols commis dans le cadre de tournages pornographiques organisés par Pascal Ollitrault et son label French Bukkake, qu’ils ont pu être commis avec les circonstances aggravantes de « sexisme » et de « racisme ».

« C’est une décision historique, s’est réjouie Lorraine Questiaux, qui défend plusieurs plaignantes et associations constituées parties civiles. Evidemment qu’il y a du sexisme et du racisme dans ces viols, évidemment qu’il n’y avait pas de raison de l’écarter au motif que ce serait prétendument de l’art. »

Dans cette affaire, 16 hommes, accusés entre autres de « viols », « viols en réunion » et « traite d’êtres humains », devaient être jugés par la cour criminelle de Paris. Mais plusieurs dizaines de parties civiles au dossier, victimes et associations, avaient formé appel de l’ordonnance de mise en accusation, notamment pour obtenir la reconnaissance des qualifications aggravantes de « racisme » et de « sexisme ».

Lire l’enquête (2022) : Article réservé à nos abonnés Violences sexuelles dans le porno : « French Bukkake », une filière de traite des femmes

Dans les nombreuses vidéos pornographiques produites par French Bukkake et son propriétaire, Pascal Ollitrault, où les femmes sont violentées et utilisées comme des objets sexuels, les insultes et formules dégradantes sont légion : « salope », « pute », « vide-couilles », ou encore « beurette ». La cour d’appel de Paris avait estimé qu’il n’était pas « suffisamment établi » que ces propos avaient été tenus avec des intentions sexistes ou racistes, et qu’ils étaient « tenus dans le contexte de la réalisation d’une œuvre de l’esprit » : « Les acteurs ont déclaré que [Pascal Ollitrault] exigeait d’eux de la grossièreté non pas pour leur plaisir mais pour celui des spectateurs. »

La qualification de « tortures et actes de barbarie » rejetée

La Cour de cassation n’est pas du même avis, et estime que les insultes, dès lors qu’elles sont proférées en fonction du sexe ou d’une supposée race, peuvent être qualifiées de « sexistes » ou de « racistes ». Première conséquence : avec ces circonstances aggravantes, les peines encourues par les accusés passent de vingt à trente ans. « En premier lieu, les femmes victimes dans ce dossier vont pouvoir réellement accéder à la justice,souligneMe Questiaux, et, au-delà, ce sera un procès historique, pour toutes les femmes, car il va s’attaquer à la matrice des violences de genre. »

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Affaire Bétharram: après son audition, François Bayrou se félicite d’avoir « montré que tout était sans fondement »

Le 15/05 à 00h18

Un François Bayrou très offensif auditionné pendant plus de cinq heures sur l’affaire Bétharram

François Bayrou a été auditionné pendant plus de cinq heures par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur l’affaire des violences sexuelles et physiques à Notre-Dame-de-Bétharram.

Le Premier ministre a multiplié les attaques contre cette commission, « mettant en doute ceux qui rédigent » les comptes-rendus « et ceux qui contrôlent » l’action du gouvernement.

Le chef du gouvernement s’en est aussi pris au co-rapporteur Paul Vannier, l’accusant d’avoir « déformé la réalité à chaque intervention », dénonçant les informations « biaisées » du député La France insoumise.

Ce direct est désormais terminé, merci de l’avoir suivi sur BFMTV.com.

Le 14/05 à 22h39

Après son audition, François Bayrou salue un « moment libérateur »

Après plus de cinq heures d’audition, François Bayrou estime que, pour lui, « c’est un moment libérateur ».

« C’est la première fois que je pouvais me défendre depuis quatre mois », constate le chef du gouvernement.

Le 14/05 à 22h34

François Bayrou se félicite d’avoir « montré que tout était sans fondement »

À la sortie de son audition, le Premier ministre François Bayrou se félicite d’avoir « montré que tout était sans fondement ». « Il y avait des accusations qui, depuis 4 mois sans que je puisse répondre », déplore le chef du gouvernement.

Ce dernier se réjouit d’avoir eu « la possibilité d’apporter, non pas des négations ou des arguments, mais des preuves » et « montrer que tout était sans fondement ». « Je ne peux pas laisser la vérité être autant rayée de la carte », explique François Bayrou, après plus de cinq heures d’audition.

Le Premier ministre déplore que les « victimes » ont été « totalement absentes » des questions lors de son audition.

Le 14/05 à 22h14

François Bayrou en faveur d’une « autorité indépendante » sur les violences contre les enfants dans « tous les établissements » scolaires et les associations sportives

François Bayrou prône la création d’une « autorité indépendante » sur les violences contre les enfants.

Cette haute autorité comprendrait « un conseil scientifique » et un « conseil des victimes ». Elle concernerait « tous les établissements » scolaires mais aussi « les associations sportives », « les associations culturelles », « les familles », a détaillé le Premier ministre, expliquant s’inspirer d’une loi adoptée en Allemagne.

Le 14/05 à 22h02

François Bayrou affirme que « qu’on a tous une part de responsabilité » dans les violences contre les enfants

« On a tous une part de responsabilité » dans les violences contre les enfants, a admis le Premier ministre François Bayrou.

« Je n’ai pas ma part de responsabilité dans ce dont on m’accusait. Je n’ai pas couvert des pratiques quelles qu’elles soient. Je n’ai pas eu d’informations privilégiées. Je ne suis pas resté sans rien faire quand j’ai découvert les affaires et je ne suis jamais intervenu dans une affaire », a affirmé le Premier ministre.

« Mais pour le reste, on a tous une part de responsabilité, tous, quel que soit le département dont on est originaire », a poursuivi le chef du gouvernement.

Le 14/05 à 21h49

François Bayrou affirme que le but de son audition est de « le coincer pour l’obliger à démissionner »

François Bayrou considère que son audition a pour but de le « coincer » pour l' »obliger à démissionner ».

« Vous ne m’avez interrogé que sur moi, sur ma responsabilité, sur ce que j’avais fait ou pas fait, sur le soupçon d’être intervenu, soupçon insupportable, dans l’affaire pour protéger des pédocriminels. Toute l’audition a tourné autour de ça », a dit le Premier ministre après environ cinq heures d’audition.

« J’aurais préféré qu’on parle des victimes » mais « il s’agissait d’une chose, pardon de parler un peu trivialement, il s’agissait de me coincer pour m’obliger à démissionner », a affirmé le chef du gouvernement.

Le 14/05 à 21h15

François Bayrou affirme que le juge Christian Mirande n’a « jamais trahi le secret de l’instruction »

« Vos allégations sur cette affaire sont fausses ». Auditionné à l’Assemblée nationale, le Premier ministre François Bayrou a abordé ses relations avec le juge Christian Mirande en charge de l’affaire Bétharram.

« Jamais il n’a trahi le secret de l’instruction et jamais je n’ai sollicité qu’il trahisse le secret de l’instruction », a affirmé le Premier ministre devant les députés.

Le 14/05 à 20h09

Le porte-parole de l’association des victimes de Bétharram estime que François Bayrou « assume ses responsabilités »

Pour Alain Esquerre, porte-parole de l’association des victimes de Bétharram, François Bayrou « assume ses responsabilités » et « n’est pas ménagé » par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur l’affaire des violences sexuelles et physiques à Notre-Dame-de-Bétharram. « C’est le jeu démocratique de pouvoir s’exprimer devant une commission d’enquête parlementaire », précise Alain Esquerre.

« Le combat, il est pour les victimes », rappelle-t-il sur BFMTV.

« Ce n’est pas François Bayrou qui nous a agressés. Il y avait toute une communauté éducative, ces gens là ne s’expliquent pas, ne s’expriment pas. C’est à eux qu’il faut demander des compter, le politique c’est autre chose », estime-t-il sur notre antenne.

Le 14/05 à 19h52

« Un amateurisme confondant »: une ex-professeure de Bétharram réagit à l’audition de François Bayrou

« Le Premier ministre me paraît être d’un amateurisme confondant », a réagi Françoise Gullung. L’ex-professeure et lanceuse d’alerte dans l’affaire Bétharram a estimé que François Bayrou « dit un petit peu n’importe quoi » devant les députés, ce dernier affirmant avoir été informé à l’époque des faits de violence que par la presse.

« Il me semble que dans sa position l’une des premières tâches c’est d’avoir quelqu’un qui vous fait une revue de presse et qui vous indique les éléments essentiels », poursuit Françoise Gullung sur BFMTV.

« Il est évident qu’il est dans le déni de toute responsabilité qui pourrait être la sienne », ajoute l’ancienne professeure.

Le 14/05 à 19h35

Le collectif des victimes de Bétharram estime que Bayrou « n’est pas l’enjeu central de notre combat »

« Cette audition ne marque pas la fin d’un processus mais en souligne l’ampleur, l’urgence et la nécessité », a déclaré Alain Esquerre, porte-parole du collectif des victimes de Notre-Dame-de-Bétharram à l’occasion d’un point presse.

« Notre combat ne s’arrêtera ni à un témoignage, ni à une audition, quelle qu’elle soit », a-t-il poursuivi, « pour nous, victimes, François Bayrou ne représente pas l’enjeu central de notre combat (…) il n’est ni la cause unique ni le seul témoin de cette tragédie mais il incarne comme d’autres responsables publiques une époque où les signaux d’alerte ont été négligés, ignorés ou minimisés ».

Le 14/05 à 19h01

François Bayrou « ne connaît rien de pire » que « des adultes qui prennent des enfants comme partenaires sexuels »

« Je ne connais rien de pire, de plus abject que des adultes utilisant des enfants comme des objets sexuels », avance François Bayrou.

« Pour moi, l’humanité ne peut pas tomber plus bas que des adultes qui prennent des enfants comme partenaires sexuels. C’est une immonde abomination », analyse encore le Premier ministre qui dit témoigner « comme homme ».

Le 14/05 à 18h39

Rapport diligenté sur Bétharram: François Bayrou défend une « vraie vérification »

François Bayrou défend le rapport diligenté par ses soins à Bétharram quand il était ministre de l’Éducation nationale en 1996.

« Il s’agissait d’une vraie vérificiation », défend le Premier ministre, avec « l’audition de 20 personnes entre 9h30 et 18h ».

« Nous, nous considérons que c’est une enquête express, superficelle où ce sont principalement des professeurs et la direction qui ont été auditionnés », lui répond la co-rapporteure Violette Spillebout.

Ce rapport avait été commandé après la punition d’un garçon qui avait été envoyé à l’extérieur de l’établissement en pleine nuit l’hiver. Son père l’avait ensuite emmené aux urgences. Le médecin qui l’avait pris en charge avait évoqué le risque d’une amputation.

Le 14/05 à 18h14

La co-rapporteure Violette Spillebout défend la commission d’enquête qui « n’est pas à charge »

« On peut avoir des divergences mais je me permets de vous dire que cette commission d’enquête n’est pas à charge. Je ne souhaite pas qu’on mette en cause le travail de la commission d’enquête », répond la co-rapporteure Violette Spillebout (Renaissance) à François Bayrou.

« Nous avons auditionné 140 personnes en tout et nous avons récolté de nombreux documents », rappelle encore la députée.

Le 14/05 à 18h08

François Bayrou se dit « sali » par « les affabulations » de l’enseignante Françoise Gullung

François Bayrou tente de mettre en cause la professeure Françoise Gullung, enseignante à Notre-Dame-de-Bétharram dans les années 1990.

Sur TF1 puis devant la commission d’enquête, cette professeure de mathématiques a décrit une scène mettant en cause Élisabeth Bayrou, l’épouse de François Bayrou, qui y enseignait le catéchisme. 

« C’est une affabulation sous serment, ce sont des affabulations », affirme encore le Premier ministre.

Le 14/05 à 18h01

François Bayrou « met en doute » le compte-rendu des auditions de la commission d’enquête

François Bayrou avance que les propos tenus par Françoise Gullung, enseignante à Notre-Dame-de-Bétharram dans les années 1990 devant la commission d’enquête ne sont pas ceux que l’on peut trouver en ligne dans le compte-rendu de l’Assemblée nationale.

« Je mets en doute ceux qui rédigent » les comptes-rendus (les fonctionnaires de l’Assemblée NDLR) « et ceux qui contrôlent » l’action du gouvernement en désignant la commission d’enquête.

Le 14/05 à 17h57

François Bayrou dénonce « une commission pas totalement objective », la présidente de la commission défend « ses prérogatives »

« Je n’ai pas eu le sentiment que cette commission était totalement objective », accuse François Bayrou, en évoquant l’audition sous serment de Françoise Gullung, enseignante à Notre-Dame-de-Bétharram dans les années 1990.

Sur TF1 puis devant la commission d’enquête, cette professeure de mathématiques a décrit une scène mettant en cause Élisabeth Bayrou, l’épouse de François Bayrou, qui y enseignait le catéchisme.

« C’est une commission d’enquête, le but c’est de contrôler l’État et l’action de l’État. Nous sommes dans nos prérogatives en vous interrogeant », lui répond la présidente de la commission Fatiha Keloua Hachi.

Le 14/05 à 17h45

François Bayrou plaide « l’oubli » sur un rapport d’inspection académique qui signalait des dysfonctionnements

François Bayrou est interrogé sur le rapport de l’inspection académique qui avait révélé des dysfonctionnements à Bétharram quand il était alors ministre de l’Éducation nationale en 1996.

« Ce rapport », dont les conclusions ont été révélées par Le Figaro, « a été pour moi une bouffée de sérénité car j’en avais oublié les termes ».

« Je n’avais pas de documents ni de notes. J’étais absolument dépourvu », avance encore le chef du gouvernement.

Le 14/05 à 17h41

La présidente de la commission demande à François Bayrou de « répondre aux questions »

Le ton est en train de monter entre la présidente de la commission des Affaires culturelles Fatiha Keloua Hachi et François Bayrou, après les questions posées par le co-rapporteur Paul Vannier.

« Il faut prendre le pli et répondre à la question qu’on vous a posé », lui demande la députée socialiste.

Réponse de François Bayrou: « je ne laisserai pas prospérer la méthode du rapporteur ». « Je répète que vos affirmations sont biaisées ».

Le 14/05 à 17h28

François Bayrou accuse le co-rapporteur Paul Vannier de « déformer la réalité » de ses propos

« Vous essayez de déformer la réalité à chaque intervention », s’agace François Bayrou, confronté aux questions de Paul Vannier, le co-rapporteur de la commission d’enquête.

Le député LFI est en train de l’interroger sur les réponses du Premier ministre devant l’Assemblée nationale en février dernier. « Ma version n’a pas varié », insiste encore le Premier ministre.

Le 11 février dernier, François Bayrou expliquait « n’avoir jamais été informé de quoi que ce soit ».

Le 18 février, il avait finalement expliqué avoir eu connaissance des accusations de viol qui pesaient sur un prêtre de Bétharram dans les années 1990.

Le 14/05 à 17h21

François Bayrou « maintient » n’avoir « eu aucune information privilégiée » sur les violences à Bétharram

C’est maintenant au tour de Paul Vannier, le co-rapporteur (LFI) de demander à François Bayrou s’il « maintient sous serment n’avoir aucune information » sur les violences commises à Bétharram.

« Je maintiens, je n’ai pas eu d’autre information que par la presse, je n’ai bénéficié d’aucune information privilégiée », lui répond le Premier ministre.

Le 14/05 à 17h17

François Bayrou « n’a pas le souvenir d’être entré » à Bétharram

« Mon lien avec Bétharram, c’est parce que j’étais parent d’élève il y a 40 ans », continue encore d’expliquer François Bayrou lors de son propos liminaire.

« Je n’ai aucun souvenir, aucun document » lié à des agressions sexuelles ou physiques à Bétharram dans les dernières décennies, précise encore le Premier ministre.

« Je n’ai pas le souvenir d’être entré dans l’établissement scolaire, avance encore François Bayrou.

Le 14/05 à 17h11

François Bayrou salue une audition « très importante » pour les victimes

« Le premier mot qui me vient quand je pense à cette audition, c’est ‘enfin' », commence François Bayrou devant la commission d’enquête.

« Cette audition est très importante pour les filles et les garçons qui ont été victimes de violences sexuelles, depuis des décennies, à Bétharram ou ailleurs », avance encore le Premier ministre.

« Cette affaire fait multiplier les menaces, les déclarations, les demandes de démission », a cependant regretté le centriste qui dénonce « une instrumentalisation ».

Le 14/05 à 17h06

La commission d’enquête « attend » de François Bayrou « la vérité »

La présidente de la commission des Affaires culturelles Fatiha Keloua Hachi rappelle à François Bayrou que la commission d’enquête « attend la vérité ».

Le Premier ministre a ensuite prêté serment, jurant de « dire toute la vérité ».

Le 14/05 à 17h03

L’audition de François Bayrou devant la commission d’enquête commence

Le Premier ministre vient de s’installer devant la commission d’enquête.

La présidente de la commission des Affaires culturelles Fatiha Keloua Hachi commence à prendre la parole et détaille les personnes déjà auditionnées par la commission d’enquête.

Le 14/05 à 16h18

À quoi va ressembler l’audition de François Bayrou?

L’audition de François Bayrou commence à 17h avec une question de la présidente de la commission de la Culture Fatiha Keloua-Hachi.

Puis le Premier ministre devra répondre aux interrogations de deux co-rapporteurs de la commission d’enquête Paul Vannier et Violette Spillebout pendant environ 90 minutes.

Enfin, les députés membres de la commission d’enquête pourront poser les questions. Les rapporteurs reprendront ensuite la main en cas de nouvelles interrogations avant que la présidente de la commission ne clôture les échanges.

Le 14/05 à 16h12

« Qu’il se débrouille maintenant » avec Bétharram: la fille de François Bayrou l’appelle à ne pas être « sur le mode défensif »

Après avoir déjà expliqué avoir elle-même été une « victime » dans l’affaire Notre-Dame-de Bétharram, la fille du Premier ministre, François Bayrou, s’exprime dans les colonnes du Monde ce matin.

« Qu’il se débrouille maintenant ! Il a les épaules pour ça », l’exhorte Hélène Perlant, l’aînée de ses 6 enfants.

On vous résume les propos de la fille aînée de François Bayrou ici.

Le 14/05 à 16h09

François Ruffin juge que l’audition de François Bayrou est « sa dernière chance » pour dire « la vérité »

La pression monte sur François Bayrou, moins d’une heure avant son audition devant la commission d’enquête.

« Pour François Bayrou, c’est sa dernière chance pour produire un moment de vérité, de clarté », juge le député François Ruffin au micro de BFMTV.

« On n’a pas encore eu notre MeToo sur les violences faites aux enfants », a encore avancé le député Picardie debout.

Le 14/05 à 15h35

Violette Spillebout et Paul Vannier, le duo improbable à la tête de la commission d’enquête

Paul Vannier (LFI) et Violette Spillebout (Renaissance) dirigent main dans la main la commission d’enquête. Sur le papier, pourtant, tout les sépare, de leur parti à leur façon de faire de la politique.

Pour autant, les deux parlementaires font état d’une véritable entente, sur le terrain comme en audition, jusqu’à prévoir une future proposition de loi commune.

« Aussi sincèrement que moi elle veut empêcher un autre Bétharram », explique ainsi Paul Vannier.

On vous raconte comment fonctionne ce tandem dans notre article.

Le 14/05 à 15h30

« Il faut surtout que Bayrou ne s’énerve pas »: comment le Premier ministre a préparé son audition

François Bayrou se prépare depuis plusieurs jours à son audition, entouré de trois proches. Des entraînements qui ont trouvé une place dans son agenda pour être en mesure de répondre à toutes les questions.

« On doit être sérieux, apporter nos éléments comme on l’a fait pour l’affaire des assistants parlementaires du Modem, et surtout il faut que Bayrou ne s’énerve pas », confie l’un des compagnons de route du centriste.

Retrouvez notre article sur les coulisses de sa préparation avant son audition.

Le 14/05 à 15h25

Ce que risque François Bayrou en cas de mensonge devant la commission d’enquête

Le Premier ministre va prêter serment devant la commission d’enquête et s’engage à dire la vérité.

En cas de « faux témoignage » devant la commission d’enquête, François Bayrou risque une peine de prison qui peut aller de trois à sept ans tout comme une amende variant de 45.000 à 100.000 euros.

Le 14/05 à 15h19

François Bayrou affirme n’être jamais intervenu, un ex magistrat dément

Le Premier ministre a toujours nié avoir eu une quelconque influence sur la procédure judiciaire, faute d’avoir été au courant des faits reprochés.

Mais Christian Mirande, l’ancien juge d’instruction en charge du dossier, a affirmé sur BFMTV avoir rencontré de façon privée François Bayrou en 1998 pour évoquer le sujet.

L’ex-magistrat a maintenu sa version des faits devant la commission d’enquête. La fille de François Bayrou, Hélène Perlant, a également confirmé que son père avait bien rencontré ce juge.

Autre témoignage devant les députés: celui d’Alain Hontangs, un ancien gendarme qui a également confirmé la rencontre entre François Bayrou et Christian Mirande.

Le 14/05 à 15h15

François Bayrou nie être au courant des violences perpétrées à Bétharram, des témoins disent le contraire

Depuis le mois de février au moment des premières révélations, le Premier ministre n’a eu de cesse d’affirmer qu’il n’avait « jamais été informé de violences » dans l’établissement scolaire ou n’avoir « jamais été averti des faits qui ont donné lieu à des plaintes ou des signalements ».

Problème: plusieurs témoins affirment le contraire à l’instar de Françoise Gullung, enseignante à Notre-Dame-de-Bétharram dans les années 1990. Sur TF1 puis devant la commission d’enquête, cette professeure de mathématiques a décrit une scène mettant en cause Élisabeth Bayrou, l’épouse de François Bayrou, qui y enseignait le catéchisme.

Notre article dédié aux questions auxquelles François Bayrou va devoir répondre

Le 14/05 à 15h07

Agressions sexuelles, châtiments corporels… Près de 200 plaintes étudiées par le parquet de Pau

L’affaire Notre-Dame-de Bétharram a été révélé en février dernier.

Parmi les faits évoqués au sein de cet établissement scolaire des Pyrénées-Atlantiques, on trouve des masturbations et de fellations imposées ou subies aux élèves, des châtiments corporels ou encore des menaces et des humiliations de la part de professeurs ou de surveillants pendant plusieurs dizaines d’années.

Le parquet de Pau étudie actuellement près de 200 plaintes.

L’une des filles de François Bayrou, Hélène Perlant, a révélé dans un livre avoir été elle aussi victime de violences physiques, sans jamais le dire à ses parents.

Le 14/05 à 15h00

François Bayrou auditionné devant la commission d’enquête

Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce direct consacré à l’audition de François Bayrou devant la commission d’enquête sur les violences dans le monde scolaire. Le Premier ministre va devoir s’expliquer sur l’affaire des violences sexuelles et physiques à Notre-Dame-de-Bétharram, un établissement scolaire où plusieurs de ses enfants ont été scolarisés.

Vous pouvez suivre notre édition spéciale sur BFMTV et sur BFM2.

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Avec cette nouvelle application, détectez les substances nocives des produits en faisant vos courses

L’application QuelProduit disponible sur smartphone permet de scanner les codes-barres de nombreux produits afin d’en voir la composition et les propriétés. L’UFC-Que Choisir qui l’édite l’a mise à jour ce mercredi pour lui permettre de détecter les substances nocives.

Le « Yuka » de l’UFC-Que Choisir s’améliore. L’association de consommateurs propose depuis plusieurs années une application permettant de scanner des produits de grande consommation pour en voir la composition, la qualité nutritionnelle et environnementale. Exactement comme Yuka donc, qui compte 22 millions d’utilisateurs.

« QuelProduit » n’en compte pas encore autant, mais cela pourrait bien changer. L’UFC-Que Choisir vient de mettre à jour ce mercredi 14 mai son application lancée en 2020. Nouveau logo et nouvelle interface, mais toujours le même objectif: informer le mieux possible les consommateurs sur les produits qu’ils consomment tous les jours.

Le Nutri-Score affiché

Pour s’en servir, rien de plus simple. Téléchargez l’application QuelProduit sur l’App Store d’Apple ou le Google Play Store d’Android. Créez vous un compte gratuitement. Puis commencez à scanner le code-barres d’un produit alimentaire, cosmétique ou ménager.

Apparaîtront alors à l’écran, pour les produits alimentaires, la composition avec les éventuelles substances nocives qu’il contient. Mais aussi le Nutri-Score, ce que Yuka ne fait pas. L’association de consommateurs rappelle que 40% des aliments vendus en grande surgace ne l’indiquent toujours pas sur leur emballage. Et ce alors que le Conseil économique social et environnemental (Cese) a préconisé mi avril qu’il devienne obligatoire sur tous les produits.

Pour les produits cosmétiques et ménagers, une évaluation apparaîtra, indiquant leur niveau de risque en fonction de la présence de substances indésirables listées par l’UFC-Que Choisir. Pour ceux ménagers, une notation environnementale allant de « Insatisfaisant » à « Bon » figure également.

Une application gratuite et collaborative

Le fonctionnement est donc relativement similaire à celui de Yuka. Mais QuelProduit a la particularité d’être 100% gratuite, là où sa concurrente demande de payer pour accéder à certaines fonctionnalités. L’application de l’UFC-Que Choisir est aussi sans publicité, et a la particularité d’être collaborative.

Pour faire grandir la base de produits référencés, tout un chacun peut créer la fiche d’un produit. Si vous scannez une boisson, ou n’importe quel aliment qui n’est pas référencé, vous savez donc ce qu’il vous reste à faire.

Sur cette page de son site, l’UFC-Que Choisir détaille l’ensemble des fonctionnalités qu’offre cette application.

La mise à jour de QuelProduit s’inscrit dans la campagne #StopAuxSubstancesNocives que l’association de consommateurs lance ce mercredi. Avec ses nombreux bénévoles, elle souhaite sensibiliser le public et interpeller les pouvoirs publics sur la dangerosité de certains additifs pourtant autorisés.

Un quart d’additifs « à éviter »

Sur les 300 autorisés en France, plus d’un quart (87) sont jugés comme étant « à éviter » par l’UFC-Que Choisir. Dans le lot, certains colorants et conservateurs sont associés notamment à des risques potentiels de cancer ou de perturbation endocrinienne.

L’association cite de nombreux produits contenant une ou plusieurs de ces substances nocives. Certains alimentaires, comme le Coca-Cola Zéro, l’Orangina sans sucre, les chewing-gums Wrigley’s Airwaves menthol et eucalyptus. Et d’autres cosmétiques, comme l’ambre solaire UV ski SPF 30 de Garnier et le lait solaire Monoï de Tahiti SPF 50.

Avec cette campagne #StopAuxSubstancesNocives, elle souhaite « interpeller les pouvoirs publics sur la nécessité d’interdire les substances les plus préoccupantes ». L’application QuelProduit comporte justement une fonctionnalité permettant de signaler un produit problématique, afin de « renforcer la pression sur les industriels et les autorités ».

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Horoscope du 18-05-2025 : Poissons

Amour

Votre vie amoureuse est en plein essor aujourd’hui. Les Poissons sont naturellement empathiques et sensibles, et ce côté de vous sera particulièrement apprécié par vos proches. Profitez de cette journée pour renouveler votre affection et votre intérêt pour les personnes que vous aimez. Soyez attentif aux petits gestes et aux mots doux, car ils comptent énormément.

Santé
Prenez soin de vous aujourd’hui. L’univers vous incite à vous écouter et à honorer vos besoins. Après tout, vous n’allez pas bien prendre soin des autres si vous ne vous sentez pas au meilleur de vous-même. Essayez des activités qui vous détendent et vous apportent du plaisir. Une petite séance de yoga ou une promenade dans la nature pourrait faire des merveilles pour votre bien-être général.

Travail

Le dur travail porte ses fruits. Vous êtes sur la bonne voie et vos efforts sont enfin reconnus. Prenez un moment pour célébrer vos réussites et celles de votre équipe. Vous avez prouvé votre valeur et votre dévouement, ce qui mérite d’être souligné. Continuez sur cette lancée et n’ayez pas peur de prendre des initiatives pour aller de l’avant.