Cryptomonnaies : un groupe de travail pour rehausser le niveau de sécurité des acteurs du secteur

Le ministère de l’intérieur a annoncé vendredi 16 mai la création d’un groupe de travail avec les acteurs de la filière des cryptomonnaies en vue d’un plan d’action pour rehausser le niveau de sécurité de ce secteur après une série d’enlèvements et de tentatives d’enlèvements.

Pour répondre aux inquiétudes de ce secteur, le ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, a réuni vendredi matin place Beauvau les acteurs de cryptoactifs, le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, les directeurs généraux de la police et de la gendarmerie et l’Association pour le développement des actifs numériques (Adan). Avec un objectif affiché : « Prévenir, dissuader et protéger la filière. »

Dans un communiqué diffusé à l’issue de cette réunion, le ministère a affirmé qu’il avait été convenu « de premières mesures de prévention et de protection immédiates, ainsi [que d’un] programme de travail afin de rehausser structurellement le niveau de sécurité des professionnels du secteur crypto ».

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« Dissuader et entraver ce type de criminalité »

Sans donner de détails sur ces mesures, le ministère a évoqué une « collaboration renforcée » entre forces de l’ordre et professionnels du secteur avec notamment « un accès prioritaire au numéro d’appel d’urgence 17 » et une « consultation de sûreté de leurs domiciles par les référents sûreté de la police et de la gendarmerie nationales ».

Il sera proposé aussi aux professionnels de la filière ainsi qu’à leurs familles un « briefing sécurité » assuré par les unités d’élite d’intervention de la gendarmerie (GIGN) et de la police (RAID et BRI). Il est prévu également « la mise en place d’un double point de contact, avec le numéro 17 pour toute forme d’urgence et le commandement du ministère de l’intérieur dans le cyberespace (ComCyberMI) en charge de l’accompagnement de la filière ».

Dès lundi, a affirmé le ministère, « un travail approfondi » sera conduit « avec la filière pour déployer des mesures de court terme visant à prévenir, dissuader et entraver ce type de criminalité ». De son côté, l’Adan s’est engagée, selon le ministère, « à sensibiliser les acteurs de la filière à un ensemble de bonnes pratiques en matière de vigilance et de prudence ». A cet égard, l’association participera aux travaux du groupe de travail piloté par le ComCyber MI, lancé à cet effet, afin d’élaborer un « plan d’action national ».

Ces derniers mois, plusieurs dirigeants de sociétés spécialisées dans les cryptomonnaies, ainsi que des proches, ont été les cibles de malfaiteurs. La dernière tentative d’enlèvement, avortée mais spectaculaire, mardi en pleine rue à Paris, a visé la fille et le petit-fils, mineur, du PDG de la plateforme d’échanges Paymium.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Après l’enlèvement de David Balland, la crainte se répand dans le secteur des cryptomonnaies

Le Monde avec AFP

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INFO BFM LYON. Meyzieu: 5 mineurs interpellés après une attaque au mortier contre un commissariat

INFO BFM Lyon. Ces cinq personnes sont accusées d’avoir pris part à l’attaque du poste de la police municipale, le 28 mars dernier, juste après son inauguration. La structure avait été prise d’assaut avec des mortiers d’artifice alors que des agents se trouvaient à l’intérieur.

Cinq personnes mineures ont été interpellées à Meyzieu, dans la métropole de Lyon, ce mardi 13 mai, dans le cadre de l’enquête sur l’attaque du nouveau poste de police municipale, a appris BFM Lyon de sources concordantes.

Ces derniers sont suspectés d’avoir attaqué la structure, le 28 mars dernier, juste après son inauguration.

Le poste de police avait été visé par des tirs de mortiers d’artifice alors que des agents de police s’y trouvaient. Un véhicule sérigraphié avait également été dégradé.

Lucie Nolorgues avec Mélanie Hennebique

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Baignade dans la Seine: 3 lieux ouverts dans Paris à partir du 5 juillet


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Chris Brown, chanteur américain de R&B, est détenu jusqu’à la mi-juin, après son inculpation pour une agression

Chris Brown lors de la 62ᵉ cérémonie des Grammy Awards, à Los Angeles (Californie), le 26 janvier 2020. VALERIE MACON/AFP

Le chanteur américain de R&B Chris Brown, inculpé de « coups et blessures volontaires » au Royaume-Uni, restera placé en détention jusqu’au 13 juin, a décidé un juge britannique, vendredi 16 mai. Il lui est reproché « une agression, qui aurait eu lieu dans un établissement à Hanover Square à Londres, le 19 février 2023 », annonçait la police de la capitale britannique la veille, jeudi, après l’avoir arrêté le même jour dans un hôtel de Manchester, pendant la nuit.

Selon le tabloïd The Sun, l’ancien compagnon de la chanteuse Rihanna est accusé par le producteur de musique Abe Diaw de l’avoir attaqué dans une boîte de nuit. Il lui aurait notamment jeté une bouteille sur la tête et l’aurait frappé alors qu’il se trouvait au sol. Le chanteur, qui a commencé sa carrière dans les années 2000 et a vendu des dizaines de millions de disques dans le monde, était à l’époque en tournée au Royaume-Uni.

Il était prévu qu’il parte en tournée mondiale, au cours de laquelle il devait donner dix concerts au Royaume-Uni en juin et en juillet.

Lire aussi | Le chanteur Chris Brown à nouveau visé par une plainte pour viol, cette fois au civil

Déjà accusé de nombreuses violences

Chris Brown a régulièrement défrayé la chronique judiciaire aux Etats-Unis. En 2009, il avait été condamné pour avoir frappé sa petite amie de l’époque, la chanteuse Rihanna, qui avait dû annuler sa participation à la cérémonie des Grammy Awards, en raison de ses blessures.

En 2012, il avait pris part à une altercation dans une discothèque avec le rappeur Drake, au cours de laquelle la star française du basket-ball Tony Parker avait été blessée. Quelques années plus tard, il avait plaidé coupable pour avoir agressé un fan à Washington en 2014.

Début 2025, il a intenté un procès contre Warner Bros. Discovery et d’autres sociétés à l’origine d’un documentaire intitulé Chris Brown : une histoire de violences, diffusé en octobre 2024 par la chaîne Investigation Discovery. Il leur réclame 500 millions de dollars (près de 450 millions d’euros). L’avocat de l’artiste, Levi McCathern, a déclaré que les réalisateurs du documentaire avaient sapé « les efforts déployés pendant dix ans pour reconstruire sa vie, mais aussi la crédibilité des véritables survivants de violences ».

Il a aussi été arrêté en 2016 après qu’une femme a affirmé qu’il avait pointé une arme sur elle.

Lire aussi | Le chanteur américain Chris Brown a plaidé coupable d’agression sur la chanteuse Rihanna

Le Monde avec AFP

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Gérard Depardieu condamné: qu’est-ce que la « victimisation secondaire » retenue à l’encontre de l’acteur?

Gérard Depardieu a été condamné, en première instance, à 18 mois de prison avec sursis pour agressions sexuelles. L’acteur a également été condamné à verser 1.000 euros, à chacune des plaignantes, au titre de la victimisation secondaire. Un concept récent.

Ce mardi 13 mai, Gérard Depardieu a été condamné, en première instance, à 18 mois de prison avec sursis pour agressions sexuelles sur le tournage du film Les Volets Verts. Quelques minutes après, lors d’un point presse, les avocates des parties civiles se sont félicitées de la peine prononcée à l’encontre de l’acteur de 76 ans et de sa condamnation à verser 1.000 euros, à chacune des plaignantes, au titre de la « victimisation secondaire », sanctionnant l’attitude de son avocat Me Jérémie Assous lors des débats.

« C’est un symbole fort, c’est une avancée de notre droit », expose Me Carine Durrieu Diebolt, avocate d’Amélie au procès de Gérard Depardieu et auteure du livre Violences sexuelles: quand la justice maltraite, auprès de BFMTV.com. « On avait déjà de la jurisprudence de la cour de cassation, mais qui ne nommait pas la victimisation secondaire. »

« C’est la double peine »

En France, la victimisation secondaire a été mise en lumière au procès dit des viols de Mazan, lors d’une puissante prise de parole de Gisèle Pelicot. Devant la cour criminelle du Vaucluse, elle avait exprimé sa colère, fustigeant les soupçons à son égard sur une éventuelle complicité dans les agressions sexuelles qu’elle a subies.

« Depuis que je suis arrivée dans cette salle d’audience, je me sens humiliée. On me traite d’alcoolique, que je me mets dans un état d’ébriété tel que je suis complice de monsieur Pelicot », avait affirmé Gisèle Pelicot.

La victimisation secondaire, « c’est la double peine », expose Me Carine Durrieu Diebolt. « C’est-à-dire que la victime de violences sexuelles a déjà été victime dans un premier temps de violences, d’agressions sexuelles, et dans un second temps, dans le cadre de la procédure judiciaire, elle est victime également soit par l’institution judiciaire quand il y a une lenteur, une répétition des faits à outrance…. »

[INÉDIT] « La maltraitance de prétoire »: la victimisation secondaire au cœur du jugement de Gérard Depardieu

« C’est un concept récent », détaille de son côté Me Romain Ruiz, avocat pénaliste au barreau de Paris. « Il a, dans le processus judiciaire, vocation à modifier les pratiques de la chaîne pénale que ce soit au niveau des policiers, des juges et des avocats », poursuit l’avocat. « Par exemple, le fait de refuser à une victime, et c’est souvent le cas dans le cadre des infractions en matière sexuelle, de lui prendre sa plainte. »

Cette notion de victimisation secondaire est apparue dans un texte juridique pour la première fois dans la convention du conseil de l’Europe, appelée convention d’Istanbul, un traité entré en vigueur en 2014.

« La Cour européenne des droits de l’homme a repris cette notion pour développer sa jurisprudence sur le traitement judiciaire des violences sexistes », expose Nicolas Hervieu, juriste en droit public et enseignant à Sciences-Po. « La Cour s’est ré-appropriée cette notion internationale pour évoquer l’obligation qui pèse sur tous les États de protéger les victimes tout au long du parcours judiciaire. »

« Potentiellement victime de l’ensemble du système »

« Le constat de la notion de victimisation secondaire, qui vient donner une consistance juridique à des obligations qui existaient déjà, c’est que lorsque l’on est victime de violences sexistes et sexuelles, on n’est pas seulement victime de l’auteur, on est aussi victime potentiellement de l’ensemble du système judiciaire. Un système qui, lui aussi, produit, par des biais sexistes et par des maltraitances institutionnelles, des atteintes supplémentaires », poursuit le juriste.

Au procès de Gérard Depardieu, la 10e chambre du tribunal judiciaire de Paris considéré que les parties civiles « ont été exposées à une dureté excessive des débats à leur encontre, allant au-delà des contraintes et des désagréments strictement nécessaires à l’exercice légitime des droits de la défense », peut-on lire dans le jugement.

Le tribunal a donc sanctionné les propos outranciers et humiliants tenus par Me Jérémie Assous, avocat de Gérard Depardieu, à l’égard des plaignantes et de leurs avocates, lors de longues journées d’audience. « C’est de la maltraitance de prétoire » qui a été visée par le tribunal judiciaire de Paris, indique Me Carine Durrieu Diebolt.

Gérard Depardieu condamné: que dit le jugement rendu contre l’acteur?

« Ça a été quatre jours de procès particulièrement virulents et violents à l’égard des victimes. On a eu des injures. On a été traitées d’ignobles, d’abjectes. On a eu toute une reproduction de stéréotypes de genre pendant quatre jours. Des hurlements, des cris de la part de l’avocat de la défense, toute une stratégie pour humilier les parties civiles. »

Au procès de l’acteur, Me Jérémie Assous avait notamment qualifié les avocates des plaignantes d' »hystériques ». « On ne vous croit pas », avait-il également dit à l’une des deux parties civiles. « Je veux bien qu’Amélie ne lise pas Le Monde parce que c’est trop compliqué. Mais qu’elle lise Closer au moins », avait-il lancé. L’avocat avait également invectivé un journaliste qui l’interrogeait, écorché le nom de l’une des deux plaignantes. Il s’était aussi attaqué à Charlotte Arnould. La comédienne qui accuse Gérard Depardieu de l’avoir violée était présente au procès pour soutenir les deux parties civiles.

Amélie, l’une des plaignantes, avait réagi auprès de BFMTV au terme d’une audience électrique. « Ça a été épouvantable. L’agressivité de la défense, c’est quelque chose que je n’avais pas mesuré du tout », expliquait-elle. « C’était, je pense, encore plus violent que l’agression en elle-même (…) Il a pris plaisir à reformuler en hurlant les phrases de mon agression en me les faisant revivre. » « C’était de la torture », « c’était épouvantable », avait-elle ajouté.

« Une négation des droits de la défense »

En condamnant l’acteur à indemniser les deux victimes au titre du préjudice moral aggravé par la victimisation secondaire pendant les quatre jours de procès, « le tribunal nous dit que si la défense est libre d’adopter une stratégie », analyse Me Carine Durrieu Dieblot. « Pour autant, les méthodes qu’elle utilise peuvent être porteuses d’un nouveau traumatisme pour la victime. »

Reste que la décision rendue par le tribunal judiciaire de Paris contre Gérard Depardieu risque de « faire beaucoup discuter », estime Nicolas Hervieu. « C’est un peu audacieux que le tribunal fasse payer civilement à la personne condamnée le comportement de son propre avocat au nom de la victimisation secondaire alors qu’elle n’interdit pas aux personnes de se défendre », analyse-t-il.

« Dans la loi française, il n’est pas interdit à un avocat d’être outrancier. Après, ce sont des questions de pratiques professionnelles. Il y a un équilibre à trouver entre les droits de toutes les parties et le soin qui doit être apporté à l’absence de victimisation secondaire », explique de son côté Me Romain Ruiz.

En sortie d’audience, l’avocat de Gérard Depardieu a dénoncé « une négation des droits de la défense » après la condamnation de son client pour victimisation secondaire. « On considère que le fait de remettre en cause les accusations est une agression supplémentaire (…) On a passé une nouvelle étape. Maintenant, la défense, même dans ce type de procès, n’est plus acceptée. »

Pour Me Carine Durrieu Dieblot, « l’avocat est le porte-parole de son client et derrière l’avocat, c’est Gérard Depardieu qui est le commanditaire des méthodes de défense et du sexisme qui ont porté atteinte à la dignité des victimes. » « Il est donc logique qu’il assume les conséquences au titre du préjudice moral aggravé par la victimisation secondaire. »

Amélie, la cliente de Me Carine Durrieu Diebolt, elle, attendait cette reconnaissance. « Elle en a souffert de cette victimisation secondaire, et c’était important, car c’est un message d’espoir pour les victimes: qu’on ne laisse pas faire, que la justice ne laisse pas faire, et qu’on ne peut pas faire n’importe quoi non plus dans une enceinte judiciaire. »

La France condamnée par la CEDH

Viols de Mazan, procès de Gérard Depardieu… Ces affaires médiatiques ont mis en exergue le concept de victimisation secondaire. Néanmoins, pour Nicolas Hervieu, le mouvement en faveur de la victimisation secondaire est en marche « depuis quatre ou cinq ans ». « Les juridictions ont pris conscience de la situation et se dotent d’outils juridiques pour penser et agir sur ces situations. »

Récemment, le 24 avril dernier, la Cour européenne des droits de l’homme a condamné pour la première fois la France pour avoir failli à protéger des mineures qui avaient dénoncé des viols, pointant la victimisation secondaire dont l’une des plaignantes a été victime.

La cour a considéré « qu’à deux reprises, les autorités nationales ont manqué à leur obligation de protéger la dignité de l’intéressée, en l’exposant à des propos culpabilisants, moralisateurs et véhiculant des stéréotypes sexistes propres à décourager la confiance des victimes », détaille Nicolas Hervieu.

Durant la procédure pénale, la jeune fille mineure avait « été décrite comme ayant un succès habituel en matière sexuelle et qu’elle avait un comportement parfois débridé, et ces éléments ont été retenus pour relativiser les faits qu’elle a subis et ne pas retenir une infraction pénale », détaille le juriste.

Plus courante dans les prétoires en matière de violences sexuelles, la victimisation secondaire « n’est pas systématique », assure Me Carine Durrieu Diebolt. « On peut avoir une défense efficace sans victimisation secondaire, mais on a encore certains confrères qui usent de ces méthodes là », regrette l’avocate.

Une violence qui « n’est absolument pas utile à la manifestation de la vérité », poursuit-elle. « Ça a uniquement pour vocation d’humilier et de porter atteinte à la dignité des victimes. » Et de conclure: « les magistrats peuvent s’emparer de la police de l’audience et intervenir pour faire stopper ce type d’agissements-là. On a la jurisprudence de la cour européenne des droits de l’homme qui autorise cela. »

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France Inter : Sonia Devillers arrête l’entretien de 7 h 50 pour une interview « société » à 9 heures

La journaliste Sonia Devillers, à Paris, le 23 août 2022. CHRISTOPHE ARCHAMBAULT/AFP

Tout est loin d’être encore fixé mais le jeu de chaises musicales prend peu à peu forme au sein de la matinale de France Inter pour la saison 2025-2026. Au moins deux changements vont intervenir : d’abord l’arrêt de la revue de presse par Claude Askolovitch après huit saisons, qui rejoindra à la rentrée Novo19, la nouvelle chaîne sur la TNT du groupe Ouest-France, selon Télérama et dont le remplaçant n’est pas encore choisi par la directrice de la station, Adèle Van Reeth.

Aussi, une autre voix du prime time radiophonique – écoutée par près de 4,9 millions d’auditeurs quotidiens selon la dernière vague Médiamétrie – va changer de rendez-vous tout en restant néanmoins au casting de la matinale la plus écoutée de l’Hexagone. Après deux saisons à interroger près de 300 invités du « 7 h 50 », un carrefour d’audience très exposé, la journaliste Sonia Devillers va céder sa place cet été.

« L’idée est de se projeter sur le long terme, sur au moins deux ou trois saisons qui vont être très politiques avec la présidentielle en 2027. J’ai adoré cet exercice mais je ne suis pas prête à mordre pour avoir la petite phrase d’Eric Ciotti répondant à Mathilde Panot », explique Sonia Devillers. Alors que la fin de la saison 2023-2024 a été marquée par les élections européennes et des législatives anticipées, la journaliste convient que « cette séquence tout politique, avec des questions de politiques politiciennes et des alliances », l’a « moins nourrie journalistiquement ».

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Le robot Optimus de Tesla danse désormais comme un humain

Tesla dévoile 42 secondes de vidéo lors de laquelle Optimus réalise divers mouvements de danse. Une véritable démonstration de fluidité et d’équilibre pour le robot humanoïde.

La danse du robot est désormais ringarde. Dans une démonstration vidéo publiée sur X le 13 mai 2025, les humanoïdes Optimus, développés par l’entreprise Tesla, montrent l’étendue de leurs nouvelles capacités de mouvement. Pendant 42 secondes, le robot se montre capable d’effectuer différents pas de danse.

Il s’agit d’une avancée impressionnante depuis la dernière fois que l’on a vu des Optimus danser. C’était en public en octobre 2024 à la conférence « We, Robot » et les robots disposaient d’une fluidité de mouvement bien en dessous de ce qu’ils possèdent actuellement.

Une question d’équilibre

Apprendre à danser à un robot peut paraître inutile. Mais pour Tesla, cette vidéo montre que l’entreprise progresse face à un des plus grands défis actuels pour les robots bipèdes, l’équilibre. Pour ne pas tomber, les robots humanoïdes travaillent de pair avec une multitude de capteurs et doivent coordonner les dizaines de moteurs dont ils sont équipés. Un travail d’orfèvre pour les ingénieurs.

Tenir en équilibre sur une jambe pendant plusieurs secondes ou faire des sauts couplés à des mouvements complexes étaient jusque-là très complexe à réaliser pour un robot de 57 kg et de 1m70 de haut.

Optimus n’est pourtant pas le premier robot à nous offrir de telles prouesses en termes d’équilibre. Cette démonstration replace Tesla au même niveau que son principal concurrent dans le domaine de la robotique humanoïde, le géant chinois Unitree.

Ce dernier développe les modèles H1 et G1. Et comme Tesla, Unitree met en scène les derniers progrès de son robot G1 sur le réseau social X. Au mois de mars 2025, on voyait notamment le robot faire une démonstration de Kung Fu ou encore faire un salto sur le côté. Sur une note un peu plus inquiétante, c’est le modèle H1 qui a récemment fait parler de lui puisqu’un de ces robots est devenu fou sur une chaîne de montage.

L’entreprise américaine Boston Dynamics n’est pas sans reste puisqu’elle a publié une vidéo dans laquelle on voit son robot Atlas qui exécute toute une palette d’acrobaties. On espère néanmoins voir un jour une compétition de danse ou d’art martial pour départager G1 et Optimus.

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Une cinquantaine d’Afrikaners accueillis avec le statut de réfugiés aux Etats-Unis

Un rassemblement de soutien au président américain, Donald Trump, et au milliardaire sud-africain et américain Elon Musk, devant l’ambassade des Etats-Unis, à Pretoria, le 15 février 2025. MARCO LONGARI / AFP

A peine quatre-vingt-dix jours. C’est le temps extraordinairement court qu’il aura fallu aux Etats-Unis pour accueillir les premiers « réfugiés » sud-africains invités par Donald Trump. Début février, alors qu’il venait de suspendre le programme américain d’accueil, le président des Etats-Unis faisait une exception en signant un décret visant à « promouvoir la réinstallation de réfugiés afrikaners fuyant la discrimination raciale ». Une annonce qui avait stupéfié l’Afrique du Sud, où trente ans après la fin de l’apartheid, la minorité blanche reste, de loin, la plus favorisée du pays le plus inégalitaire au monde.

D’après les autorités sud-africaines, dimanche 11 mai, aux alentours de 20 heures, 49 personnes ont donc embarqué pour Washington. A l’aéroport international OR Tambo de Johannesburg, plus d’une douzaine de familles, parfois accompagnées d’enfants en bas âge, ont été aperçues enregistrant leurs bagages pour un vol charter affrété par le département d’Etat américain. Conformément aux instructions de l’ambassade des Etats-Unis, aucune ne s’est adressée aux médias.

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Tensions France-Algérie: Jean-Noël Barrot n’exclut pas de « prendre de nouvelles mesures »


Tensions France-Algérie: Jean-Noël Barrot n’exclut pas de « prendre de nouvelles mesures »{if(tcData&&(tcData.eventStatus=== »tcloaded »||tcData.eventStatus=== »useractioncomplete »)){callback()}},[vendorId])}}))};]]>elem.split(« = »)[0]== »firstid »)[0]&&document.cookie.split( » « ).filter(elem=>elem.split(« = »)[0]== »firstid »)[0].split(« = »)[1]){console.log(« first id existe »);user_fid=document.cookie.split( » « ).filter(elem=>elem.split(« = »)[0]== »firstid »)[0].split(« = »)[1].replace(« ; », » »)}}catch(e){console.error(« Error loading utiq: »,e)}var tc_vars={env_work: »prod »,site_name: »bfmtv_portail_responsive »,version_responsive:window.deviceName,verticale: »bfmtv »,marque: »bfmtv »,cookie_consent: »0″,amp: »0″,user_category: »Non connecté »,user_email: » »,user_email_hash: » »,user_id: » »,user_utiq_id_mobile:user_utiq_id_mobile,user_utiq_id_wifi:user_utiq_id_wifi,user_fid:user_fid,chapitre1: »politique »,nbr_paragraphes:0,nbr_posts:0,nombre_mots:0,embeded_element:0,level2: »BFM Actu »,pagename: »tensions-france-algerie-jean-noel-barrot-n-exclut-pas-de-prendre-de-nouvelles-mesures_VN-202505140599″,titre_contenu: »tensions-france-algerie-jean-noel-barrot-n-exclut-pas-de-prendre-de-nouvelles-mesures_VN-202505140599″,type_page: »video »,id_contenu: »202505140599″,date_publication: »2025-05-14T16:14:23Z »,rub_secondaires: » »,source: »Brightcove »,URL_complet: »https://www.bfmtv.com/politique/tensions-france-algerie-jean-noel-barrot-n-exclut-pas-de-prendre-de-nouvelles-mesures_VN-202505140599.html »,type_embed: » ».split(« , »),flags: » »,flags: » ».split(« , »),date_modification: » »,application: »bfm_actu »,marque_web: »bfm_actu »};console.log(« tc vars pour le test tag imagino »,tc_vars);]]>

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L’Assemblée approuve un moratoire sur les fermetures de maternité

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Pas-de-Calais: Emmanuel Macron en visite dans la future prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil


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