Meurtre dans une mosquée: Retailleau assure que le suspect a indiqué « vouloir tuer au moins deux autres personnes » pour être qualifié de « tueur en série »

Le ministre de l’Intérieur a assisté à une réunion en présence du procureur de la République dans le Gard dimanche 27 avril après le meurtre d’un fidèle musulman dans la mosquée de La Grand-Combe deux jours plus tôt.

Quarante-huit heures après le meurtre d’un fidèle à la mosquée de La Grand-Combe, dans le Gard, Bruno Retailleau s’est rendu à Alès dimanche 27 avril pour rencontrer les représentants locaux du culte musulman, en présence du procureur de la République d’Alès en charge de l’affaire.

« Il est dangereux à n’en pas douter, explique sur BFMTV à propos du meurtrier Olivier A., toujours en fuite ce dimanche. Il a émis le souhait de devenir un tueur en série ».

« Il a posté des images d’une extrême violence. Quand on interprète ce qu’il a dit, il y a à la fois des propos anti-musulmans, mais aussi (d’autres) qui relèvent d’un tueur en série. Il indiquait vouloir tuer au moins deux autres personnes pour pouvoir être désigné comme tueur en série. Il y a une fascination de la violence, une mise en scène de la violence », détaille encore le ministre de l’Intérieur.

Sécurité renforcée autour des mosquées

Les fidèles musulmans ou d’autres religions doivent-ils craindre pour leur sécurité? « Les représentants du culte musulman qui ont assisté à la réunion ont posé cette question au procureur. Il a été plutôt rassurant comme (le suspect) est pisté et que l’on a beaucoup de moyens », assure Bruno Retailleau, jurant que l’auteur sera interpellé.

« Nous le rattraperons et il sera remis entre les mains de la justice pour être puni, lourdement puni », anticipe le locataire de la place Beauvau, qui a évoqué des soupçons de « complicité » autour de la famille d’Olivier A. pour le cacher.

Celui qui candidate à la présidence des Républicains a par ailleurs annoncé avoir demandé aux préfets de veiller que « la sécurité soit renforcée » autour des lieux de culte en France. « J’ai demandé dès vendredi au préfet du Gard de veiller à une sécurité maximale autour des mosquées », poursuit-il.

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Après l’attaque au couteau de Nantes, l’intrigant « manifeste » de Justin P. et ses déclarations confuses en garde à vue : « J’étais dans un genre de rêve lucide »

Des lycéens se rassemblent pour un hommage, à l’école Notre-Dame-de-Toutes-Aides, à Nantes, le 25 avril 2025. STEPHANE MAHE/REUTERS

Que s’est-il passé dans la tête de Justin P., un lycéen de 16 ans solitaire et suicidaire, avant qu’il ne sème la terreur dans les classes de son lycée privé de Nantes, Notre-Dame-de-Toutes-Aides ? Jeudi 24 avril, peu après 12 h 30, cet adolescent, qui aimait passer des heures seul en forêt après les cours avec son couteau et une tenue d’airsoft – une discipline dont les armes factices tirent des billes en plastique –, a poignardé quatre camarades de classe.

L’une de ses victimes, Lorène, 15 ans, est morte sous ses coups. Un autre élève, qui se trouvait dans un état critique, est désormais « hors de danger », a fait savoir, vendredi, le procureur de Nantes, Antoine Leroy.

La garde à vue de l’adolescent a été levée, jeudi soir, après qu’un psychiatre a conclu à l’incompatibilité de son état de santé avec cette mesure de privation de liberté. Vingt-quatre heures après le drame, les enquêteurs peinent encore à déterminer le mobile de son passage à l’acte. « Ça part dans tous les sens. Il y a plein de choses contradictoires. Pour l’instant, on n’y voit pas clair du tout », explique une source proche du dossier. « Aucun mobile ne peut être évoqué de façon certaine », a confirmé, vendredi, le procureur lors d’un point presse.

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« C’est un peu ridicule »: les habitants d’Altenbach déplorent la disparition de la boîte aux lettres de La Poste

Comme dans de nombreux petits villages français, la boîte aux lettres d’Altenbach (Haut-Rhin) a récemment disparu. Les habitants déplorent la suppression d’un service public.

Les grandes boîtes aux lettres de La Poste sont-elles en voie de disparition dans les petits villages? À Altenbach (Haut-Rhin), le célèbre caisson jaune a été retiré du mur sur lequel il était fixé « du jour au lendemain », comme le fait remarquer Romain, habitant du village.

Celui-ci n’avait qu’une dizaine de mètres à faire pour déposer son courrier. Dorénavant, il doit se rendre dans le village voisin. « On nous dit de faire moins de pollution mais maintenant on doit aller à Goldbach. Ça fait quatre kilomètres. C’est un peu ridicule », déplore-t-il au micro de BFM Alsace.

Les habitants du village dénoncent une suppression d’un service public. « On nous enlève tout. Je ne vois pas où est le progrès », se plaint Francis Zeller.

« 30.000 » boites aux lettres bientôt supprimées?

Sur le panneau d’informations du village, une explication de quelques lignes a été affichée par La Poste. Celle-ci stipule que la décision de retirer la boîte aux lettres est due au fait que celle-ci était peu utilisée par les habitants.

Nathalie Jamin, factrice à Nantes et militante pour Sud PTT4485, y voit quant à elle une réorientation du modèle économique de La Poste.

« Elle accélère elle-même la disparition du courrier parce que c’est un produit qui ne rapporte pas assez », explique-t-elle. D’après elle, ces suppressions de boîtes ont un objectif: « que les gens s’éloignent de ce produit ».

La France compte 120.000 boîtes aux lettres La Poste sur l’ensemble du territoire. Selon Nathalie Jamin, « 30.000 » d’entre elles « seront amenées à être supprimées » dans les années à venir.

Blandine Dalena avec Mathias Fleury

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