Horoscope du 24-04-2025 : Bélier

Amour

Vos relations amoureuses seront marquées par une connexion profonde aujourd’hui. Vous pourriez ressentir une attirance inattendue pour quelqu’un de nouveau, n’hésitez pas à explorer cette émotion. Pour ceux déjà en couple, la journée sera idyllique avec des moments de complicité et de compréhension mutuelle. Prenez le temps de discuter et d’écouter votre partenaire pour renforcer votre lien.

Santé

Sur le plan physique, vous vous sentirez plein d’énergie et disposez pour accomplir toutes vos tâches du jour. Profitez de cette vitalité pour intégrer une activité physique dans votre routine quotidienne, comme une marche ou un cours de yoga. Sur le plan mental, prenez soin de vous en vous accordant des moments de détente et de méditation pour éviter le stress.

Travail

Au travail, vous serez reconnu pour vos efforts et votre efficacité. Vos collègues pourraient solliciter votre aide sur plusieurs projets, ce qui pourrait vous sembler une chance de montrer vos compétences. Prenez cela avec joie et soyez disponible pour partager vos connaissances. Cependant, attention à ne pas vous surmener, sinon vous pourriez ressentir une fatigue vers la fin de la journée.

« Il y en a pour 50.000 euros »: à Martigues, le nouveau plan de prévention des risques incendie inquiète les habitants

La ville de Martigues est placée en zone rouge du nouveau plan de prévention des risques d’incendie de forêt ce qui entraîne de nombreuses contraintes d’aménagement pour les 900 habitants et leurs maisons.

Une lutte contre les incendies coûteuse. Depuis trois semaines, les habitants de Martigues (Bouches-du-Rhône) ont connaissance des importants travaux qu’ils devront effectuer dans les deux prochaines années afin de mettre leur logement en conformité du nouveau plan de prévention des risques incendies (PPRIF).

La ville, placée en zone rouge des risques d’incendie de forêt, voit apparaître un nouveau cahier des charges, avec de nombreuses contraintes, parfois coûteuses et à réaliser dans un délai très court.

« La plupart des gens ne feront rien »

Exit donc les volets en bois manuels au profit de nouveaux, roulants, en aluminium ou en PVC. De même, les gouttières et baies vitrées devenues obsolètes sont dans le viseur des autorités.

Philippe et sa femme Laurence, deux Martégaux, ont appris la nouvelle il y a trois semaines et partagent leur inquiétude. « Faire un devis pour des fenêtres de maison, changer tous les volets des fenêtres… Il y en a pour 50.000 euros », fustige l’habitant auprès de BFM Marseille Provence.

« C’est énorme… Si on met tout bout à bout vous arrêtez, vous ne faites rien. Et la plupart des gens ne feront rien, ça je vous le dis. Le problème, c’est que si elles brûlent (les maisons, NDLR), leurs assurances ne vont pas les rembourser », dénonce Phillipe.

Les terrains non constructibles

Aujourd’hui, près de 70% de la commune de Martigues est placée en zone rouge. En plus des aménagements obligatoires, cette nouvelle réglementation rend les terrains automatiquement non constructibles.

Si une maison brûle, il est possible que ses occupants ne puissent pas la reconstruire, inimaginable pour certains propriétaires. 

La préfecture assure de son côté que son plan a été mené avec le souci de contenter toutes les parties. Les habitants de Martigues vont monter une association et mandater un avocat chargé de faire annuler ce PPRIF devant le tribunal administratif.

Julian Mancini avec Alixan Lavorel

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En Italie, François était le « pape des pauvres » et l’allié paradoxal des progressistes

Avec les fêtes de Pâques sont arrivés les beaux jours, et la période de l’année qui s’ouvre est celle où Umberto Tiberi, 87 ans, peut installer tranquillement sa chaise en plastique devant son petit café du quartier périphérique de Tor Bella Monaca, aux ultimes confins de la capitale italienne. Le temps est beau, le printemps s’installe, mais, pour cet ancien ouvrier de l’industrie chimique qui a ouvert son Bar Italia après de longues années d’exil en Allemagne, le fond de l’air a quelque chose de triste.

La veille, lundi 21 avril, le pape François est mort, à l’âge de 88 ans. « C’était le pape des pauvres ! François aimait se trouver simplement parmi nous… un pape humain. Il va beaucoup nous manquer », regrette le cafetier. Chef de l’Eglise universelle, le souverain pontife est aussi l’évêque de Rome et, à l’échelle de la planète comme de son diocèse, François disait vouloir donner la priorité aux périphéries et à ceux qui les peuplent.

En italien, le terme « périphérie » désigne d’ailleurs très concrètement les banlieues des grandes villes, comme Tor Bella Monaca, dont les immeubles sociaux aux silhouettes rectilignes se dressent avec leurs façades fatiguées à 15 kilomètres de la place Saint-Pierre, soit une heure trente de trajet avec les transports en commun.

Comme d’autres habitants d’un quartier qu’il décrit comme souffrant d’une « mauvaise réputation », Umberto Tiberi se souvient avec émotion de ce 8 mars 2015, jour où le pape François s’était déplacé auprès d’eux, au début de son pontificat, pour donner une messe à l’église Santa Maria Madre del Redentore. Tout proche, cet imposant édifice moderne aux faux airs de pagode, bâti dans les années 1980, détonne, entre un hypermarché, des barres d’immeubles et un jardin public aux pelouses incultes.

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