Depuis l’annonce par le Vatican du décès du Pape François, les hommages se multiplient. Parmi les nombreux souvenirs, ceux du père Guy Gilbert aussi connu sous le nom de « curé des Loubards ». En 2015, il a eu la chance de le rencontrer à la veille de ses 80 ans. Il avait été invité par fax seulement huit jours avant de célébrer le 50e anniversaire de son ordination.
C’est une rencontre qui a marqué le père Guy Gilbert à jamais. Il y a près de dix ans, âgé alors de 79 ans, il est invité au Vatican par le pape François pour célébrer ses 50 ans de sacerdoce.
C’est au moment du repas qu’il l’a aperçu pour la première fois. « Il a traversé le réfectoire avec des lettres qu’il devait remettre à des personnes de son service. Il n’avait pas le col romain, il était en soutane blanche. Il attendait son tour. Tout le monde disait « Sa Sainteté » et il a répondu laissez-moi choisir mon repas et mettre mes tartines au grille-pain. C’était une révolution » confie le curé des Loubards, le sourire aux lèvres, au micro de BFM DICI.
« Il regardait mes pin’s »
Le père Guy Gilbert avait pu profiter de cette visite de trois jours au sein de la résidence du pape et des cardinaux. C’est à l’aube de ses 80 ans, qu’il le rencontrera et qu’il célébrera la messe à ses côtés. L’occasion de partager avec lui l’un de ses livres.
« Oh je ne sais pas s’il l’a lu. Je ne crois pas. Ça a été extraordinaire. Il avait le visage rayonnant. Il regardait mes pin’s. Le blouson que j’avais, celui que je porte tout le temps. Il regardait ça avec joie », se remémore-t-il.
Un pape dans lequel le curé des Loubards se reconnaissait particulièrement. « Il était lui-même prêtre de la rue et il a conservé ça en tant qu’archevêque. Je trouve cela extraordinaire vraiment » ajoute-t-il une photo à la main.
Le Père Guy Gilbert avait également rencontré à plusieurs reprises Benoit XVI et Jean-Paul II.
Joao Neves et Vitinha, lors du match du PSG contre Nantes, le 22 avril 2025. STEPHANE MAHE / REUTERS
Traditionnellement, quand les joueurs du Paris Saint-Germain (PSG) foulent les pelouses un mardi, c’est dans le cadre de la Ligue des champions. Mais, ce 22 avril, c’est bien une rencontre de Ligue 1, que les joueurs de Luis Enrique ont disputé contre Nantes, au stade de la Beaujoire.
Depuis le 5 avril, les Franciliens sont assurés de soulever le trophée de champion de France de football à l’issue de la saison. Pourtant, ce match en retard de la 29e journée n’était pas moins dénué d’enjeu. Car, depuis le début de cet exercice 2024-2025, Marquinhos et ses coéquipiers n’ontpas perdu un seul de leurs duels en championnat.
Une invincibilité qu’ils ont prolongée face aux Canaries, après leur match nul (1-1), portant ainsi leur série à 30 matchs sans défaite. Les Parisiens avaient même ouvert le score grâce à Vitinha (33e minute), mais Douglas Augusto a égalisé à quelques minutes de la fin (83e).
Un cercle très fermé
Dans ce contexte, l’affiche de la soirée était particulièrement symbolique. Quatorzième au classement de la Ligue 1 avant le coup d’envoi et à la lutte pour son maintien dans l’élite, Nantes reste le détenteur du record de rencontres sans défaite en championnat : 32 enchaînées en 1994-1995 sous l’égide de Jean-Claude Suaudeau. Cette saison-là, les Canaries avaient fini par buter contre Strasbourg (2-0), le 15 avril, lors de la 33e journée. Ironie de l’histoire, ce record pourrait être égalé par le PSG le 3 mai à… Strasbourg.
Le club de la capitale peut encore espérer rejoindre le cercle très fermédes équipes issues des six grands championnats européens (Angleterre, Espagne, Allemagne, Italie, France, Portugal) qui ont réussi à remporter un titre national sans concéder la moindre défaite depuis la seconde guerre mondiale. Elles ne sont que cinq dans l’histoire : l’AC Milan (1991-1992), Porto (2010-2011), la Juventus Turin (2011-2012), le Bayer Leverkusen (2023-2024), et Arsenal (2003-2004), qui sera l’adversaire du PSG en demi-finales de la Ligue des champions.
Au moins 26 personnes sont mortes ce mardi au Cachemire indien lorsque des hommes armés ont ouvert le feu sur un groupe de touristes.
Au moins 26 personnes ont été tuées ce mardi 22 avril au Cachemire indien lorsque des hommes armés ont ouvert le feu sur un groupe de touristes, l’attaque la plus meurtrière contre des civils en un quart de siècle dans cette région où sévit une insurrection, ont annoncé des responsables des services de sécurité locaux.
L’attaque n’a pas été revendiquée mais une rébellion a éclaté en 1989 dans ce territoire en majorité peuplé de musulmans. Les insurgés réclament l’indépendance ou la fusion avec le Pakistan, qui contrôle une partie plus petite du Cachemire et qui, comme l’Inde, en revendique l’intégralité.
New Delhi accuse régulièrement Islamabad de soutenir ces combattants, ce que réfutent les autorités pakistanaises.
« J’ai vu quelques hommes allongés sur le sol »
Un guide touristique a expliqué qu’il s’était rendu sur les lieux après avoir entendu des coups de feu et avait transporté certains blessés à cheval.
« J’ai vu quelques hommes allongés sur le sol, ils avaient l’air morts », a témoigné Waheed, qui n’a donné que son prénom.
Des médecins d’un hôpital à Anantnag ont reçu plusieurs blessés, dont au moins deux ont été touchés par des balles, l’un d’eux au cou.
« Les combattants (…) sont sortis de la forêt près d’une petite prairie ouverte et ont commencé à tirer », a raconté un témoin sous couvert d’anonymat. « Ils épargnaient clairement les femmes et continuaient à tirer sur les hommes, parfois un seul coup et parfois plusieurs balles, c’était comme une tempête », a-t-il déclaré.
Les États-Unis « fermement » aux côtés de l’Inde
Le Premier ministre indien Narendra Modi, qui a écourté le voyage qu’il effectuait en Arabie saoudite pour rentrer dans son pays, a dénoncé un « acte odieux », promettant que ses auteurs seraient « traduits en justice ».
« Leur dessein maléfique n’aboutira jamais. Notre détermination à lutter contre le terrorisme est inébranlable et elle ne fera que se renforcer », a-t-il martelé dans un communiqué.
L’attaque est à cet égard survenue au lendemain d’une rencontre à New Delhi entre le vice-président américain JD Vance, en visite officielle de quatre jours sur le sol indien, et Narendra Modi.
Le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar a également condamné « l’odieux attentat terroriste contre des touristes » dans un message sur les réseaux sociaux, ajoutant qu’Israël « se tient uni avec l’Inde ».
Une destination touristique
Le ministre indien de l’Intérieur Amit Shah a annoncé se rendre en avion sur place. « Ceux qui sont impliqués dans ce lâche acte de terreur ne seront pas épargnés », ils subiront les châtiments « les plus sévères », a-t-il écrit dans un communiqué.
« Le pays tout entier est uni contre le terrorisme », a proclamé Rahul Gandhi, le chef du principal parti d’opposition en Inde, le Congrès, appelant le gouvernement fédéral à « assumer ses responsabilités ».
L’Inde déploie en permanence environ 500.000 soldats dans sa partie du Cachemire, bien que les combats aient diminué depuis que le gouvernement de Narendra Modi a révoqué l’autonomie limitée de ce territoire en 2019.
Les autorités indiennes oeuvrent désormais à faire de cette région montagneuse une destination touristique, tant pour le ski pendant les mois d’hiver que pour échapper à la chaleur étouffante de l’été dans le reste de l’Inde.
Environ 3,5 millions de touristes ont visité le Cachemire en 2024, en majorité des Indiens, selon les chiffres officiels. En 2023, l’Inde a accueilli à Srinagar une réunion du G20 sur le tourisme pour illustrer le retour au calme dans cette région après la répression massive qui avait suivi la révocation de son autonomie limitée.
De nombreux complexes touristiques sont en cours de développement, dont certains situés près de la frontière fortement militarisée qui divise le Cachemire, entre l’Inde et le Pakistan.
L’attaque contre des civils la plus meurtrière y remonte à mars 2000, lorsqu’une trentaine d’Indiens avaient été tués. Elle s’était produite à la veille d’une visite du président américain Bill Clinton.
Un TER qui circulait dans le département du Nord ce mardi 22 avril vers 20 heures a été caillassé alors qu’il passait dans une gare. La circulation a été interrompue sur les lignes entre Douai-Lille et Douai-Lens. Le Conseil régional des Hauts-de-France annonce le dépôt d’une plainte.
Un TER de la région Hauts-de-France a été caillassé ce mardi 22 avril vers 20 heures alors qu’il traversait une gare dans le département du Nord.
La circulation a été interrompue sur les lignes Douai-Lille et Douai-Lens dans les deux sens. Certains trains ont pu emprunter un autre itinéraire.
Dans un tweet publié dans la soirée, Xavier Bertrand, le président du Conseil régional des Hauts-de-France a condamné « un acte scandaleux » et annoncé que la collectivité porterait plainte.
Une affiche électorale de Tidjane Thiamn à Abidjan, le 16 avril 2025. ISSOUF SANOGO / AFP
L’annonce est un coup de tonnerre en Côte d’Ivoire, au-dessus de laquelle les nuages s’amoncellent déjà à six mois de l’élection présidentielle du 25 octobre. Tidjane Thiam, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), le principal parti d’opposition, a été radié de la liste électorale par la justice ivoirienne.
L’ancien directeur général de Credit Suisse, qui venait d’être désigné candidat de son parti pour le scrutin d’octobre, se retrouve donc pour l’heure inéligible et ne pourra pas se présenter à la magistrature suprême à cause d’un imbroglio politico-judiciaire autour de sa nationalité. Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro, ayant également été rendus inéligibles un à un depuis 2020 par des condamnations judiciaires, plus aucun poids lourd de l’opposition ne figure sur la liste électorale.
«Je n’accepte pas cette radiation, a réagi Tidjane Thiam auprès du Monde Afrique. J’utiliserai tous les moyens légaux pour être candidat. J’ai été investi d’une mission par le PDCI qui m’a choisi comme son candidat pour l’élection présidentielle. Je suis ivoirien, il n’y a aucune raison de m’empêcher de me présenter à l’élection présidentielle. »
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Le parquet d’Agen (Lot-et-Garonne) a ouvert une enquête après la découverte d’un homme blessé par balles sur un parking de Villeneuve-sur-Lot, dimanche 20 avril. La victime, âgée de 21 ans, est morte des suites de ses blessures.
Une enquête a été ouverte au parquet d’Agen après le meurtre d’un jeune homme de 21 ans à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), dimanche 20 avril, indique le procureur Olivier Naboulet dans un communiqué.
Ce dernier explique que les services de police ont été appelés à intervenir sur un parking de la commune, dimanche, alors que des coups de feu ont été entendus aux alentours de 5 heures du matin.
En se rendant sur place, ils découvrent un jeune homme blessé au thorax, appuyé contre une voiture. Celui-ci est rapidement pris en charge par les secours et hospitalisé. Cependant, il meurt des suites de ses blessures vers 7 heures du matin.
Plusieurs coups de feu et une dispute entendus
Dans la foulée, le parquet d’Agen ouvre une enquête pour « meurtre » et la victime est identifiée comme un habitant d’une commune voisine, Sainte-Livrade-sur-Lot, né en 2004. Les enquêteurs procèdent immédiatement à des relevés de traces et d’indices sur la scène de crime, indique le parquet.
Des riverains sont également entendus comme témoins, la plupart confirmant que plusieurs coups de feu ont été tirés tôt dans la matinée. Certains expliquent aussi avoir vu plusieurs personnes se disputer aux alentours.
Deux opérations de démantèlement de trafics de drogue ont été menées récemment dans la région. Cependant, le procureur précise ne pouvoir faire aucun lien entre elles et cette affaire pour le moment. Les investigations doivent se poursuivre notamment avec l’autopsie de la victime et l’exploitation des images de vidéosurveillance.
« Je ne suis pas choqué », explique Laurent Jacobelli après l’annonce de la mise en berne des drapeaux{if(tcData&&(tcData.eventStatus=== »tcloaded »||tcData.eventStatus=== »useractioncomplete »)){callback()}},[vendorId])}}))};]]>
Le chef de l’agence américaine de contrôle alimentaire et pharmaceutique, Martin Makary, à Washington, le 22 avril 2025. OLIVER CONTRERAS / AFP
Le gouvernement de Donald Trump a annoncé, mardi 22 avril, son intention de bannir les colorants artificiels actuellement autorisés aux Etats-Unis des denrées alimentaires. Soutenue par les experts sanitaires, la mesure fait aussi objet d’un rare consensus politique.
L’agence américaine de contrôle alimentaire et pharmaceutique (FDA) « supprime de facto tous les colorants alimentaires dérivés du pétrole aux Etats-Unis », a annoncé son nouveau chef, Marty Makary, lors d’une conférence de presse aux côtés du ministre de la santé, Robert Kennedy Jr. En tout, ce sont huit colorants synthétiques, tous dérivés du pétrole et accusés d’effets néfastes sur la santé, qui vont être progressivement interdits d’ici à la fin de 2026, ont-ils précisé, disant compter sur la bonne volonté de l’industrie agroalimentaire.
« Au cours des cinquante dernières années, les enfants américains ont vécu de manière toujours plus importante dans une soupe toxique de produits chimiques artificiels », avait déclaré M. Makary un peu plus tôt, citant des études ayant lié ces additifs à l’hyperactivité, au diabète ou encore à des cas de cancer.
Cette annonce d’envergure suit celle, à la mi-janvier, de la précédente administration démocrate d’interdire un autre colorant artificiel nommé « Red 3 » en Amérique du Nord et E127 en Europe dans les denrées alimentaires. Cet additif était connu depuis plus de trente ans pour provoquer des cancers chez les animaux.
Parmi les colorants concernés, le rouge « Red 40 » (connu sous le nom de E129 en Europe) et les jaunes « Yellow 5 » (E102) et « Yellow 6 » (E110) sont ceux les plus communément utilisés par l’industrie agroalimentaire, a expliqué à l’Agence France-Presse Peter Lurie, président de l’association de défense des consommateurs Center for Science in the Public Interest (CSPI), qui réclamait leur interdiction.
On les retrouvait jusqu’ici dans des milliers de produits alimentaires variés comme des bonbons, des céréales, des sauces et des boissons. Or, « aucun d’entre eux n’a de valeur nutritionnelle », explique M. Lurie. « Ils ne servent en réalité qu’à induire en erreur, à faire paraître les aliments plus rouges, plus bleus, plus fruités ou plus attrayants qu’ils ne le sont en réalité », et ce dans un objectif commercial.
Selon un communiqué du ministère de la santé, la FDA va d’abord révoquer l’autorisation de deux des huit colorants « dans les prochains mois », puis « travailler avec l’industrie afin d’éliminer » les six restants. En parallèle de ce travail, les autorités sanitaires vont « autoriser quatre nouveaux colorants naturels dans les semaines à venir » et accélérer les processus d’approbation d’autres, détaille le texte.
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« Nous allons nous débarrasser de tous les ingrédients et de tous les additifs alimentaires que nous pouvons légalement réglementer », a promis le ministre de la santé, Robert Kennedy Jr, sous les applaudissements de mères venues pour l’occasion avec leurs enfants.
Selon cet ancien avocat devenu la figure de proue d’un mouvement baptisé « Make America Healthy Again » (« MAHA ») qui vise à « Rendre à l’Amérique sa santé » – une formule calquée sur le célèbre slogan de Donald Trump –, ce plan reposera en grande partie sur la bonne volonté de l’industrie agroalimentaire. « Je pense qu’ils sont prêts à changer », a assuré M. Kennedy, pour qui les colorants et additifs artificiels constituent une menace « existentielle » pour la santé des Américains.
Sa position sur le sujet est l’une des rares à ne pas être décriée par le milieu scientifique et médical, qui a dénoncé à de multiples reprises ces derniers mois ses propos mettant en cause la vaccination notamment.
Son annonce suit plusieurs mesures similaires prises localement et à l’étranger. En mars, l’Etat républicain de Virginie-Occidentale a ainsi interdit l’utilisation de sept colorants synthétiques dans les denrées alimentaires et médicaments vendus sur son territoire, emboîtant le pas à la Californie démocrate qui a annoncé en 2024 les enlever d’ici à quelques années de la nourriture proposée dans les établissements scolaires.
En Europe, ces colorants ne sont pas totalement interdits, mais leur usage est souvent restreint ou conditionné à l’apposition d’étiquettes d’avertissement sur les produits qui en contiennent – une mesure ayant conduit de nombreuses entreprises à opter pour des solutions naturelles.
Dans la nuit du vendredi 18 avril, les douaniers de Menton ont réussi à saisir 57 kg de résine de cannabis lors d’un contrôle au péage de la Turbie.
Les douaniers de Menton ont eu le nez fin. Dans la nuit du 18 au 19 avril, les agents qui effectuaient des contrôles au péage de la Turbie ont saisi 57 kg de résine de cannabis.
Ils avaient décidé de fouiller un véhicule immatriculé en Italie. Son conducteur a indiqué venir d’Espagne et se rendre dans la péninsule italienne.
Lorsqu’ils ont contrôlé la voiture, les agents ont remarqué la présence de plusieurs désodorisants sur les sièges arrière, des liasses de billets et des modifications de structure dans le coffre.
21 sachets thermosoudés
Ils ont alors décidé de poursuivre les recherches avec un chien spécialisé dans la détection de stupéfiants. L’animal a « marqué » le plancher du siège conducteur.
« Après avoir découpé la moquette les agents des douanes ont découvert deux trappes donnant accès à des caches aménagées s’avérant contenir 21 sachets thermosoudés de résine de cannabis », indiquent les Douanes françaises dans un communiqué publié ce vendredi 22 avril.
Au total, près de 57 kg de résine de cannabis ont été saisis ainsi que 655 euros au titre du blanchiment douanier.
Deux ans de prison et 455.840 euros d’amende
« L’individu, qui a avoué avoir connaissance de ce qu’il transportait, a été remis à la Police Judiciaire d’Auvare à l’issue de la retenue douanière », précisent les Douanes.
L’homme a été jugé en comparution immédiate le 22 avril il a été condamné à deux ans d’emprisonnement, à une interdiction du territoire français pendant cinq ans. Il a également écopé d’une amende douanière de 455.840 euros pour les faits d’importation en contrebande de marchandises prohibées et blanchiment douanier.
Les Douanes françaises rappellent que la direction régionale de Nice a permis de saisir 3,3 tonnes de stupéfiants sur les routes du département des Alpes-Maritimes en 2024, dont 192 kg de cocaïne.
Devant les bureaux de Voice of America, à Washington, le 16 mars 2025. ANNABELLE GORDON / REUTERS
Un juge fédéral de Washington a ordonné, mardi 22 avril, le rétablissement de certains médias publics américains à l’étranger, dont la plateforme Voice of America (VOA). Après un premier blocage, il s’agit là d’un nouveau revers pour le gouvernement Trump, qui veut les démanteler. Fin mars, un autre magistrat fédéral, siégeant à New York, Paul Oetken, avait en effet déjà suspendu la décision de mettre fin aux activités de ces médias publics.
Mardi, le juge Royce Lamberth, saisi en urgence, a lui enjoint au gouvernement américain de réintégrer les employés de l’agence qui supervise ces médias, l’United States Agency for Global Media (USAGM), ainsi que de reprendre le versement des subventions allouées par le Congrès mais suspendues depuis mars. Il a aussi exigé le rétablissement des programmes de Voice of America, groupe public qui produit du contenu vidéo, radio et écrit à destination de publics non américains.
Créé en 1942, VOA a été conçu comme un média de contre-propagande, destiné notamment aux populations soumises à des régimes autoritaires, en particulier du bloc soviétique de l’Est de l’Europe durant la guerre froide.
Dans sa décision, le magistrat a estimé que le gouvernement n’avait pas produit d’éléments démontrant que ces médias ne respectaient pas la mission qui leur a été assignée par le Congrès.
Placé par Donald Trump sous l’autorité de l’ultraconservatrice Kari Lake, l’USAGM avait annoncé, en mars, son démantèlement, évoquant une agence qui était devenue, selon le gouvernement, « une pourriture géante et un boulet pour les contribuables américains ». Selon l’administration Trump, l’USAGM, qui s’était rendue coupable de « gâchis, de fraude et d’abus obscènes » présentait également « un risque pour la sécurité nationale ».
Faute de preuves de ces dérives présumées, « il est difficile d’imaginer exemple plus clair d’une décision arbitraire et capricieuse » que celle prise par le gouvernement américain, a considéré le juge Lamberth.
Ce dernier a aussi affirmé que l’administration Trump n’avait pas autorité sur des fonds fédéraux votés par le Congrès et que l’USAGM n’était qu’une courroie de transmission pour transférer cet argent aux médias concernés.
Parmi ces médias figurent, outre VOA, Radio Free Asia et Middle East Broadcasting Networks (MBN) une plateforme d’information destinée au Moyen-Orient.
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Le juge n’était pas saisi des cas de Radio Free Europe et de Radio Liberty, dont le gouvernement Trump a annulé le démantèlement après une autre décision de justice, en mars.
« L’USAGM doit immédiatement mettre à exécution cette décision », a réagi, dans un communiqué, le directeur de l’antenne américaine de l’organisation Reporters sans frontières (RSF), Clayton Weimers. « Nous savons que ce combat n’est pas terminé », a-t-il cependant ajouté. Sollicité, l’USAGM n’a pas donné suite dans l’immédiat.